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A la veille du dernier recensement, l'INSEE propose une estimation mise à jour des grandes tendances d'évolution de la population française ainsi que des projections démographiques. Une légère remontée de la fécondité et un plafonnement de l'espérance de vie féminine sont observables. Le développement de l'exploitation des statistiques devrait permettre de mieux comprendre ces évolutions.

La croissance de l'emploi en 1998 a été forte et représente la meilleure année depuis trente ans. Toutefois tous les secteurs ne progressent pas au même rythme. L'amélioration tient d'abord au dynamisme de l'intérim et à celui du tertiaire. Le chômage a profité de cette croissance de l'emploi puisque son taux a baissé. Ces données révèlent pourtant des situations contrastées.

La croissance économique s'est confirmée en 1998. Si le commerce extérieur a été pénalisé, la consommation des ménages a constitué le principal moteur de la croissance. La reprise de l'emploi et la réduction de l'inflation ont contribué à augmenter le revenu des ménages. Les comptes nationaux retracent l'ensemble de ces évolutions.

Le pouvoir d'achat des ménages a progressé en raison de la progression des revenus d'activité et du tassement des prix à la consommation. La consommation a progressé, soutenue par la confiance des ménages, le chômage a diminué entrainant un recul de l'épargne.

La balance des transactions courantes qui recouvre les opérations de biens et de services, les revenus et les transferts courants dégage en 1998 un excédent. Le compte financier présente un solde négatif. Les investissements français à l'étranger ont été supérieurs à ceux des étrangers en France. Les avoirs de réserves ont augmenté en raison d'une hausse des avoirs en devises étrangères.

Le solde de la balance commerciale de la France a été excédentaire en 1998. Ce résultat reflète des évolutions sectorielles et géographiques contrastées. De même le dynamisme de la zone européenne contraste avec le recul du Moyen-Orient et des pays d'Asie à économie en développement rapide.

Le déficit budgétaire est en baisse en 1998 par rapport à 1997. La dette publique continue de progresser. L'encours de la dette négociable augmente sensiblement. Quelles ont été l'évolution des recettes du budget général et celle des dépenses, notamment celle des dépenses de personnel et celle des investissements?

En glissement annuel, la hausse des prix à la consommation était, en 1998, largement inférieure à l'objectif du Conseil de la politique monétaire. Pour 1999, et conformément au traité de Maastricht, c'est le système européen des banques centrales qui fixe l'objectif en matière de hausse des prix. Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a décidé que la progression des prix devrait rester inférieur à 2% dans la zone euro.