Articles indexés

Revue Problèmes économiques Mir@bel
Numéro no 2637, 27 octobre 1999

Sélection d'articles

  • Qui sont les prix Nobel? - Van Gompel J. p. 1-3 avec résumé avec indexation
    Depuis 1969, date de sa création, plus de quarante économistes ont obtenu le prix Nobel d'économie. Qui sont-ils? Comment sont-ils choisis? Quelles sont les caractéristiques principales de leurs travaux? En quoi se distinguent-ils des autres prix Nobel? Quelle est leur influence?
  • Prix Nobel 1999, Robert A. Mundell: de la macroéconomie internationale à l'euro - p. 4-5 avec résumé avec indexation
    Le Canadien Robert Mundell professeur à l'Université de Columbia (New-York) a reçu le prix Nobel d'économie pour son analyse des politiques monétaire et budgétaire sous différents régimes de change ainsi que pour son analyse des zones monétaires optimales.
  • Les mathématiques et l'économétrie au service de l'économie - Frisch R.A.,Tinbergen J. p. 6 avec résumé avec indexation
    Ragnar Frisch et Jan Tinbergen ont été récompensés pour leur contribution à l'économie mathématique et à l'économétrie. Deux domaines d'applicationont été particulièrement primés: l'étude des fluctuations cycliques et la politique économique.
  • L'économiste omniscient - Samuelson P. p. 7 avec résumé avec indexation
    Paul Samuelson est un économiste qui s'est intéressé à presque tous les champs de la science économique. Théoricien de l'économie, ses travaux le conduisent donc à étudier un grand nombre de domaines différents. Le prix lui est remis pour son apport à l'analyse statique et dynamique.
  • Mesurer et comprendre la croissance - Kuznets S. p. 8 avec résumé avec indexation
    L'apport de Kuznets se manifeste dans trois domaines principaux: la théorie des cycles, l'élaboration d'un appareil statistique en mesure de recueillir, de traiter et d'interpréter une série de grandeurs économiques significative au niveau d'une nation et l'analyse de la croissance.
  • A la recherche de l'équilibre général et du bien-être - J.Arrow K.,R.Hicks J. p. 9 avec résumé avec indexation
    Kenneth Arrow aurait pu recevoir le prix Nobel pour son célèbre théorème d'impossibilité, mais il a été récompensé conjointement avec John Hicks pour leurs contributions communes à la théorie de l'équilibre général et à la théorie du bien-être.
  • L'économie dans un tableau - Leontief W. p. 10 avec résumé avec indexation
    A la suite de Walras et de Quesnay, Wassily Leontief entreprend à son tour, dans les années trente, la construction d'un cadre d'analyse de l'économie dans son ensemble et présente les relations entre les secteurs qui la composent. De ses travaux naît une méthodologie complète d'appréhension des mécanismes économiques, qui lui vaut le prix Nobel de science économique.
  • A qui profite la réglementation? - Stigler G. p. 10 avec résumé avec indexation
    George Stigler fondateur de l'économie de l'information, a été récompensé pour son analyse des structures industrielles et sa théorie de la réglementation décryptant le rôle joué par les groupes de pression économiques. Ses recherches dans ces domaines, peuvent être considérées commes les fondements de l'économie industrielle.
  • De l'économie pure aux sciences sociales - Von Hayek F.,Myrdal G. p. 11 avec résumé avec indexation
    Le prix Nobel, partagé entre ces deux importants chercheurs de la science économique, que sont Von Hayek et Myrdal, montre le goût des contrastes du jury. En effet, si l'un et l'autre se sont attelés, surtout dans leur jeunesse, à des travaux en matière de théorie monétaire et de politique conjoncturelle, les deux savants sont très différents au niveau des champs de recherche ou de leur idéologie respective.
  • De la rareté des ressources - Kantorovich L.V.,Koopmans T. p. 12 avec résumé avec indexation
    Kantorovich et Koopmans sont récompensés pour leurs contributions méthodologiques à un champ de la théorie économique normative. Leur sujet de recherche est un problème économique classique, celui de la rareté des ressources et de leur allocation optimale.
  • La contre-révolution keynésienne - Friedman M. p. 13 avec résumé avec indexation
    Economiste contemporain célèbre, Milton Friedman a été pour le libéralisme économique dès les années cinquante et a été le chef de file d'une véritable contre-révolution keynésienne. Le prix Nobel lui a été attribué "pour ses réalisations dans les domaines de l'analyse de la consommation, de l'histoire et de la théorie monétaire et pour sa mise en lumière de la complexité des politiques de stabilisation".
  • Précis d'économie internationale - Ohlin B.,Meade J.E. p. 14 avec résumé avec indexation
    B. Ohlin et J.E. Meade ont reçu le prix Nobel pour leurs contributions à la théorie du commerce international et des mouvements de capitaux. La contribution de Ohlin est d'expliquer l'échange international par l'abondance ou la rareté relative des divers facteurs de production dont sont dotés les pays. L'approche de Meade permet de faire apparaître les problèmes de balance des paiements comme des problèmes de politique économique.
  • L'homo oeconomicus est-il rationnel? - Simon H.A. p. 15 avec résumé avec indexation
    Herbert Simon a critiqué la vision néoclassique de l'homo oeconomicus, selon laquelle celui-ci est un maximisateur rationnel aux capacités cognitives illimitées. Il lui oppose la "rationnalité limitée" et le "niveau d'aspiration ou de satisfaction". Il a donné une nouvelle vision de la structure de la prise de décision applicable à toutes les formes d'organisation, fournissant une base à l'intégration de l'ensemble des sciences-sociales.
  • Trouver les voies du développement - Lewis A.W.,Schultz T.W. p. 16 avec résumé avec indexation
    Arthur Lewis et Theodore Schultz ont pour point commun d'avoir mené de front une double carrière de chercheur et de conseiller auprès de gouvernements. Ils sont reconnus comme des spécialistes des questions de développement, l'un élaborant un modèle global de développement, l'autre s'interessant davantage aux questions agricoles.
  • Keynes dans un modèle - Klein L.R. p. 17 avec résumé avec indexation
    Les premiers travaux de modélisation, au début des années trente, visaient principalement à expliquer les mouvements de prix et la conjoncture des entreprises. L'approche de Klein renouvelle l'analyse macroéconomique. Grâce à ses modèles, il cherche à prévoir les fluctuations de l'économie et les effets des mesures de politique économique.
  • L'intégration des marchés financiers et l'économie réelle - Tobin J. p. 18 avec résumé avec indexation
    J. Tobin a reçu le prix Nobel pour son analyse des marchés financiers et de leurs liens avec les décisions des agents économiques en matière de consommation, d'emploi, de production et des prix. Il est également connu pour sa proposition de taxation sur les opérations de change qui permettrait aux pays de retrouver une marge de manoeuvre en matière de politique monétaire.
  • La "main invisible" formalisée - Debreu G. p. 20 avec résumé avec indexation
    A la suite de Walras, Arrow et Debreu ont formulé dans un modèle mathématique abstrait le fonctionnement d'une économie de marché. Les travaux de Debreu ont enrichi la théorie du consommateur, notamment l'intégration des préférences dans les fonctions d'utilité et les conditions d'agrégation des demandes individuelles.
  • Comprendre l'économie avec la comptabilité nationale - Stone R. p. 21 avec résumé avec indexation
    R. Stone a reçu le prix Nobel pour sa contribution au développement des systèmes de comptabilité nationale et à l'amélioration de l'analyse économique empirique. Son objectif était l'intégration complète des comptes de la nation. Son travail a aussi consisté à généraliser au niveau international les principes de la comptabilité nationale.
  • Guide de l'épargne et de l'investissement - Modigliani F. p. 22 avec résumé avec indexation
    France Modigliani a été récompensé pour ses travaux portant sur l'épargne des ménages (développement de la théorie du cycle de vie sur l'épargne) et sur le fonctionnement des marchés financiers (formulation des théorèmes de Modigliani-Miller sur l'évaluation des entreprises et sur le coût du capital).
  • L'Etat n'est pas un despote bienveillant - Buchanan J.M. p. 23 avec résumé avec indexation
    James Buchanan a été récompensé pour ses contributions à la théorie de la décision politique et de l'économie publique. Le champ de ses recherches est plus connu sous le nom de "nouvelle économie politique" ou "école des choix publics" et se situe à l'intersection de la science économique et de la science politique.
  • Modéliser la croissance - Solow R. p. 24 avec résumé avec indexation
    Solow apporte une contribution essentielle au débat sur la croissance économique. L'économie peut-elle croître indéfiniment ou sa taille est-elle contrainte par un état stationnaire? Il construit un nouveau modèle de croissance qui sort la recherche de l'impasse dans laquelle elle se trouvait. Ce sont ces travaux qui lui ont valu le prix Nobel.
  • L'économiste méconnu - Allais M. p. 25 avec résumé avec indexation
    Maurice Allais a reçu le prix Nobel pour sa contribution à la théorie des marchés et ses travaux sur l'utilisation efficace des ressources. Pour la première fois depuis sa création, un français est honoré. Allais a anticipé d'importants résultats dans le domaine de la théorie de la croissance.
  • Le père de l'économétrie moderne - Haavelmo T. p. 26 avec résumé avec indexation
    La confrontation des constructions théoriques aux données réelles, réalisée grâce à l'économétrie constitue une branche majeure de la recherche en économie. Une part déterminante du progrès de la science économique repose sur l'économétrie. Les travaux de Haavelmo qui lui valent le prix Nobel sont décisif dans l'avancée de l'économétrie moderne.
  • La finance gagne ses lettres de noblesse - Markowitz H.,Miller M.,Sharpe W. p. 27 avec résumé avec indexation
    Ce prix Nobel confirme la reconnaissance de l'importance des marchés financiers comme instrument d'allocation de ressources et de valorisation des entreprises. Le travail récompensé des trois chercheurs comprend à la fois une théorie microéconomique et une analyse de l'équilibre des marchés financiers.
  • Aux frontières de l'économie et du droit - Coase R. p. 28 avec résumé avec indexation
    Le prix Nobel de l'année 1991 fut remis à un scientifique, Ronald Coase, dont les champs d'investigation se situent entre le droit et l'économie. Il faut récompensé pour la mise en évidence des coûts de transaction et des droits de propriété d'une part et d'autre part, pour celle du rôle important que ces derniers jouent dans la structure institutionnelle et le fonctionnement de l'économie.
  • L'impérialisme de la rationalité - Becker G. p. 29 avec résumé avec indexation
    L'originalité de l'oeuvre de Gary Becker, c'est l'application systématique de l'individualisme méthodologique à un ensemble très vaste de problèmes humains. Cette démarche le conduit à l'étude de domaine aussi divers que la discrimination entre les individus, le capital humain, l'allocation du temps, le crime et le châtiment, la famille et la prise de décision politique.
  • "La révolution cliométrique" - Fogel R.W.,North D.C. p. 30 avec résumé avec indexation
    Fogel et North ont contribué à une analyse plus riche de l'histoire de l'économie en mêlant histoire et théorie économique et en donnant de l'approche néoclassique une vision moins statique et incluant dans l'analyse des phénomènes économiques le rôle fondamental des institutions. Ils ont été récompensés pour avoir au début des années soixante lancé la "Nouvelle Histoire Economique" ou cliométrie.
  • L'économie, un jeu de stratèges - Nash J.F.,Harsanyi J.C.,Selten R. p. 31 avec résumé avec indexation
    Nash, Harsanyi et Selten ont été récompensés pour leurs différentes contributions à l'analyse des équilibres dans la théorie des jeux, et plus précisément la théorie des jeux non coopératifs. La théorie des jeux fournit un cadre d'analyse permettant d'étudier les situations conflictuelles dans lesquelles les individus sont en interaction.
  • Le retour de l'homo oeconomicus - Lucas R.E. p. 32 avec résumé avec indexation
    Robert Lucas a été récompensé pour avoir développé et appliqué l'hypothèse des anticipations rationnelles. Il a transformé l'analyse macroéconomique et notre compréhension de la politique économique. L'hypothèse des anticipations rationnelles conduit à réexaminer les modèles économétriques pour qu'ils ne soient pas sensibles aux changements de politique économique.
  • Les incitations au service de l'économie publique - Mirrlees J.A.,Vickrey W.S. p. 33 avec résumé avec indexation
    Mirrlees et Vickey font partie des pionniers de l'analyse des problèmes d'incitation en asymétries d'informations, ainsi que de leurs conséquences sur le fonctionnement des marchés et pour les politiques publiques. Vickreya étudie l'application de ces asymétries aux problèmes d'enchères et de tarification publique, Mirrlees s'est intéressé à des problèmes d'imposition.
  • La bonne option - Merton R.C.,Scholes M.S. p. 34 avec résumé avec indexation
    Fruit du travail commun de trois spécialistes de l'économie financière, la formule mathématique qui a obtenu le prix Nobel, permit la résolution d'un problème quasi centenaire, celui de la valorisation des options sur action. Leur analyse théorique étend la valorisation à de nombreux autres produits que les options sur action.
  • L'économie est une science morale - Sen A.K. p. 35 avec résumé avec indexation
    Sen a renouvelé l'approche de l'économie du développement et du bien-être. Il a clarifié les axiomes de la théorie du choix social. Il a défini des indicateurs de bien-être et de pauvreté plus satisfaisants. Les applications de son approche théorique ont permis d'améliorer la compréhension des mécanismes économiques qui sont à l'origine des famines.
  • Qui seront les prix Nobel de demain? - p. 37-40 avec résumé avec indexation
    Chaque année, la nomination du prix Nobel d'économie donne lieu à de nombreux paris dans les milieux économiques et les universités. Voir plus loin et pronostiquer les prix de la prochaine décennie relève d'une tâche autrement plus difficile car la prévision semble plus aléatoire chaque année. La distinction entre les économistes empiristes et les théoriciens sera de plus en plus difficile, comme celle entre l'économie et les sciences sociales.