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Economie, économie politique, sciences économiques, autant de termes voisins qui recouvrent des sens parfois différents. L'objet de cet article est de présenter ces termes à travers quelques aperçus des travaux d'auteurs qui ne se considéraient pas encore comme des économistes.

Contemporains de la révolution industrielle, les économistes classiques tels que Smith, Say, Malthus, Ricardo ou Stuart Mill ont eu l'ambition de constituer une véritable science de l'économie. Cet article présente clairement les principaux éléments de la pensée classique en précisant pour chacun les nuances, les différences et les débats entre les grands auteurs.

Considérée comme l'oeuvre majeure de l'école classique, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, publié en 1776, offre une présentation systématique des connaissances économiques de l'époque et fait d'Adam Smith l'un des fondateurs de la science économique (bibliographie).

Parce qu'elle s'appuie sur de nombreuses analyses des auteurs classiques pour en faire une "critique", parce qu'elle propose un schéma d'explication du système économique capitaliste, l'oeuvre économique de Marx représente un courant important de la pensée économique (bibliographie).

-Une réflexion sur la notion du capitalisme. -La méthode critique et sa radicalisation. -L'apport de la pensée marxienne.

L'analyse néoclassique, qui marque l'entrée en force des mathématiques dans la discipline économique, domine aujourd'hui largement les sciences économiques. Mais les travaux fondateurs de ce courant sont très divers.

Comment les processus de décision des agents économiques permettent-ils de rendre compte des phénomènes économiques? (bibliographie, tableaux).

Keynes refuse de faire confiance aux mécanismes du marché pour rétablir spontanément l'équilibre et restaurer le plein-emploi. Il fonde ainsi les politiques macroéconomiques en examinant l'efficacité des instruments budgétaires et monétaires (bibliographie, graphiques).

-Les premiers détracteurs: Friedman et le courant monétariste. -La radicalisation des thèses monétaristes: la "nouvelle économique classique" (NEC). -Les effets désincitatifs de l'intervention étatique: l'école de l'offre. -La relation de Phillips (bibliographie, graphiques).

-La mécanique des quantités: les ajustements de court terme. -Les nouveaux keynésiens et les fondements des rigidités. -Problème de coordination des anticipations et des décisions. -Des maux sans remèdes (bibliographie).