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La comptabilité nationale est un instrument qui repose sur nombre de choix et de conventions comptables si bien que la représentation de la vie économique et sociale qu'elle propose demeure partielle. Ces limites sont souvent oubliées dans les interprétations des données économiques. Retour sur les contours exacts du système de comptabilité nationale.

L'auteur présente les modalités d'élaboration du diagnostic conjoncturel. Il s'interroge sur les erreurs de prévision et montre comment la mise en évidence des mouvements cycliques peut être utile au conjoncturiste.

Présentation des principaux modèles macroéconomiques utilisés aujourd'hui en soulignant leurs principaux domaines d'application pour la politique économique. (Bibliographie).

Cet article passe en revue quelques problèmes rencontrés par les comptables nationaux dans l'élaboration des grands agrégats comme le PIB. Sont évoquées quelques approches plus récentes de la mesure de la croissance, en particulier les estimations de la croissance potentielle. p.24, Comment construit-on le PIB? (Graphiques).

Le secteur des services est concerné par des difficultés conceptuelles et techniques quant à la mesure du produit et de la productivité. La remise en cause des indicateurs de produit et de productivité doit être examinée dans ces activités. Exemples significatifs. En encadré, la productivité des services hospitaliers.

Après avoir présenté l'indice des prix à la consommation en France, l'auteur rappelle les grands traits du rapport Boskin. Il s'interroge sur une éventuelle transposition de ces analyses dans le cas de la France et met en évidence la grande difficulté à estimer l'évolution de la qualité des produits. (Bibliographie).

Les agrégats monétaires remplissent 4 fonctions principales analysées successivement. Des indicateurs différents ont été élaborés pour tenter d'approcher les divers aspects du système monétaire. (Tableaux).

Après avoir mis en évidence les difficultés méthodologiques rencontrées pour estimer le phénomène du chômage, l'auteur examine la pertinence des indicateurs actuels et s'interroge sur la mise au point de nouveaux instruments de mesure. p.55, le sous-emploi aux USA et dans l'Union Européenne (Statistiques) (Tableaux).

Pour rendre compte du commerce extérieur et des échanges internationaux, quelques indicateurs-clés sont traditionnellement utilisés. Mais certains s'avèrent désormais insuffisants, du fait de la mondialisation et en particulier de l'intégration européenne.

L'évaluation des politiques environnementales bute encore sur des problèmes de mesure. Le développement d'indicateurs physiques et monétaires est donc indispensable pour asseoir ces politiques et permettre leur intégration à la sphère économique. Mais l'évaluation monétaire ne saurait suffir pour certains risques dont les effets ne se feront sentir qu'à long terme. (Bibliographie).

L'auteur éclaire les différentes conceptions de la pauvreté avant de présenter les principaux indicateurs utilisés. L'examen de la pauvreté en France rappelle quelques difficultés de méthode. Au-delà des données quantitatives, ce sont les processus menant à la pauvreté qui mériteraient un examen plus attentif. En encadré: la pauvreté monétaire, quelques chiffres de la pauvreté aux USA, les minima sociaux. (Tableaux).

Qu'est-ce qu'un pays riche? Comment mesurer les écarts entre les nations? De nouveaux indicateurs ont été mis en place pour mesurer les progrès de développement (transformations sociales, démographiques et culturelles). La définition et la mesure de tels indicateurs s'avèrent délicates. Indicateurs de richesse et indicateurs de niveau de vie, mode de calcul. (Bibliographie, Tableaux).

En France, les patrimoines sont très concentrés. L'auteur s'interroge sur les sources des inégalités de fortune et montre que l'on ne sait pas encore expliquer la totalité du phénomène. Il met en évidence une tendance à la réduction des inégalités du patrimoine sur la dernière décennie. En encadré: les comptes du patrimoine. (Bibliographie, Graphiques, Tableaux)