Articles indexés

Depuis dix ans, le système international repose sur la mondialisation, où l'interdépendance économique questionne la notion même de souveraineté et peut entraîner des crispations identitaires et des phénomènes de fragmentation.

La prédominance des Etats-Unis dans le monde est réelle dans les domaines, tant économique, technologique, culturel que militaire, mais l'évolution du système international et les processus d'élaboration même de la politique étrangère américaine relativisent les effets de cette position hégémonique.

Malgré sa puissance économique il reste à l'Europe à se doter d'une défense et d'une diplomatie communes. Mais les Etats membres hésitent à consentir des abandons de souveraineté ou à remettre en cause les liens transatlantiques incarnés par l'Alliance atlantique.

L'O.N.U. reste dépendante de la volonté des Etats en matière de collecte des renseignements ou quant à ses moyens d'intervention, mais elle a tout de même fortement accru et diversifié ses actions pour la consolidation de la paix depuis la fin de la guerre froide.

L'analyse des conflits actuels montre que leur déclenchement -loin de renvoyer à des haines ou des clivages immémoriaux- est dû à des constructions historiques dont la réactivation s'explique par des raisons politiques ou économiques.

En dépit des traités de non-prolifération, les dangers d'un recours aux armes de destruction massive demeurent. Plusieurs scénarios d'emploi de ces armes peuvent être pris en considération.

Dans l'analyse des nouveaux conflits internationaux, l'article fait une large place aux acteurs privés, à côté des intérêts opposant les états. Ainsi les conflits entre firmes ou entre firmes et Etats peuvent entraîner une remise en cause des fondements de la démocratie.

De plus en plus les Etats doivent faire face à de nouveaux types de menaces (terrorisme, trafic de drogue, immigration clandestine, etc) pour lesquelles les réponses, souvent insuffisantes ou ambigües, nécessitent une coopération internationale.

Cinq ans après les accords d'Oslo, les actes terroristes et le changement de gouvernement israélien en 1996 ont fortement pesé sur le processus de paix en cours. Dans ce contexte, la violence armée demeure une menace très présente, qu'il s'agisse de terrorisme ou du développement d'armes non conventionnelles.

L'article retrace les origines de la violence extrême dont la région des "grands lacs" est le théâtre depuis plusieurs années, du génocide rwandais à la guerre entre Etats autour de l'ex-Zaïre.

Les sanctions qui ont succédé aux essais nucléaires de l'Inde et du Pakistan, jointes à une situation économique difficile, rendent improbable une dégradation plus aiguë des relations entre les deux pays - même si le différend qui les oppose sur le Cachemire reste entier.

La transition entre l'empire soviétique et les fondements d'un nouvel ordre rest inachevée, et la CEI demeure marquée par l'ambiguïté des liens unissant ses diverses composantes, dont la situation économique, sociale et politique est fortement dégradée.

La recomposition territoriale qui a suivi les conflits nés de l'eclatement de la fédération yougoslave n'est pas achevée. Quant aux rapports entre la Grèce et la Turquie, ils demeurent difficiles du fait de la question chypriote.