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Les notions d'emploi, de population active et de chômage voient leur signification se transformer avec les évolutions actuelles de l'activité professionnelle, et repenser la place du travail ne peut se dissocier d'une réflexion sur l'articulation des différentes activités sociales.

A la diversification des modèles matrimoniaux s'ajoute aujourd'hui une fragilisation des liens conjugaux, d'où accroissement du célibat et des familles monoparentales - même si dans le même temps le réseau des parents joue un rôle de plus en plus important dans la vie des individus.

La progression de l'activité féminine représente une mutation sociale majeure, mais elle s'accompagne d'une persistance des inégalités, sur le plan des salaires ou de l'accès aux emplois à temps plein.

S'il semble exister une réelle convergence politique et économique entre les pays d'Europe, les différences sociales et culturelles d'un pays à l'autre -voire d'une région à l'autre- paraissent s'accroître.

Face à un accroissement de la fragmentation sociale, au ralentissement de la mobilité sociale ascendante pour les nouvelles générations qui s'insèrent dans l'emploi, et au creusement des inégalités économiques, l'auteur plaide pour un enrichissement de la notion de groupe social, voire un retour de l'analyse en termes de "classes sociales".

La privatisation et la sécularisation du religieux en France, s'accompagnant d'un pluralisme ainsi que d'une dissociation entre identifications, croyances et pratiques, éloignent d'une interprétation des évolutions récentes en termes de "retour religieux".

Il convient aujourd'hui de formuler autrement la question de l'"immigration" en mettant moins l'accent sur la seule législation concernant l'entrée et le séjour des étrangers que sur les problèmes sociaux touchant les personnes d'origine étrangère.

L'article analyse les principaux facteurs de différenciation entre les milieux sociaux, les niveaux d'urbanisation et les catégories d'âge quant aux pratiques culturelles.

Des travaux récents montrent une certaine progression de la fluidité sociale depuis quelques décennies, due en partie à la réduction de la distance entre les différents groupes sociaux.

La transformation des modes de vie (périurbanisation, évolutions démographiques, etc.) a induit des modifications sensibles des dépenses des ménages, qui continuent d'augmenter mais nourrissent aussi parfois des sentiments d'insatisfaction.

Les comportements politiques doivent être compris comme l'ensemble des interventions dans la sphère publique, sans se réduire au vote ou à l'appartenance partisane. Ainsi l'extension des formes d'action collective révèle qu'il n'y a pas de véritable désengagement des Français à l'égard de la politique.

L'article met en évidence la baisse du nombre de jeunes, la hausse du nombre de personnes âgées et, pour les adultes, le recul du nombre de couples mariés en France.

L'article présente les nouvelles dynamiques de l'action collective et leurs conséquences sur la situation des acteurs traditionnels des relations professionnelles, syndicats de salariés et organisations patronales.

Le monde social de la santé se transforme, tandis que celle-ci est une préoccupation majeure des Français, avec des dépenses en forte croissance.

La violence urbaine est devenue une caractéristique permanente de la société et renvoie à des causes spécifiques sur fond d'exclusions économiques, sociales et culturelles.