Contenu du sommaire
Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 32, hors série, 2ème trimestre 1997 |
- La spirale de la croissance molle - Clerc D. p. 6-9 L'économie européenne et notamment française souffre d'une politique monétaire restrictive qui bride la demande et pénalise l'emploi au nom de la lutte contre l'inflation.
- Une seule politique économique possible? - p. 10-11 Il n'y a qu'une seule politique économique possible, affirment les dirigeants politiques depuis dix ans. Pourtant, des marges de manoeuvre existent.
- Le taux de change est-il encore un instrument efficace? - p. 12-13 Le taux de change ne fait pas de miracle, mais il demeure un instrument essentiel de la politique économique.
- Faut-il encore baisser les taux d'intérêt? - p. 14-15 La baisse des taux d'intérêt est une condition nécessaire mais pas suffisante pour relancer la croissance. L'action sur les taux n'est pas exempte d'effets pervers.
- L'inflation est-elle bonne pour la croissance? - p. 16-17 La changement de régime de régulation de l'économie internationale a fait perdre au recours à l'inflation ses attraits. C'est plutôt l'obsession anti-inflationniste qui menace.
- Mais pourquoi donc faire cette monnaie unique? - p. 18-19 La monnaie unique ne permettra de tirer tous les bénéfices de taux de change fixes entre pays de l'Union que si une coordination des politiques économiques se met en oeuvre.
- Tous dans l'Euro en 1999? - p. 20-21 Seuls les pays qui satisfont aux critères de convergence de Maastricht peuvent en théorie participer à la monnaie unique. Tous les critières retenues ne sont pas pertinents et des dérogations font déjà l'objet de discussions (tableau des critères de Maastricht par pays).
- Chômage: à qui la faute? - p. 22-23 L'école, les étrangers et les femmes sont souvent rendus responsables du chômage, à tort (tableaux).
- La feuille de paie est-elle l'ennemie de l'emploi? - p. 24-25 Les libéraux et le patronat le rabâchent: le coût du travail est un obstacle à l'emploi. L'analyse montre cependant qu'on peut augmenter les salaires et créer des emplois.
- L'emploi est-il condamné à diminer? - p. 26-27 La peur de la fin de l'emploi est liée aux bouleversements technologiques. Au delà des apparences techniques, ce sont d'abord les choix sociaux qui sont en jeu.
- La protection sociale est-elle menacée? - p. 28-29 Avec la montée du chômage, la protection sociale n'est plus considérée comme un facteur de croissance, mais comme un coût. Une logique inégalitaire s'installe et prend le pas sur la recherche d'une amélioration de l'efficacité du système au bénéfice de tous.
- Les prélèvements obligatoires sont-ils trop élevés? - p. 30-31 La nécessité de réduire le niveau des impôts est affirmée par tous les gouvernements, pourtant les besoins en dépenses collectives augmentent dans tous les grands pays industrialisés.
- Pourquoi l'Europe connaît-elle une croissance faible? - p. 32-33 Le ralentissement de la croissance qui touche le monde capitaliste industrialisé depuis trente ans va de pair avec celui de l'inflation et du changement technique. Mais il existe des différences entre les Etats-Unis et l'Europe.
- La nouvelle économie - Adda J. p. 36-39 Les régions d'industrialisation ancienne et les pays en développement ont du mal à s'adapter aux mutations que traverse depuis 20 ans l'économie mondiale.
- Qu'est-ce que la mondialisation? - p. 40-41 L'économie se mondialise, l'économie de marché s'étend désormais sur l'ensemble de la planète. Cette mutation majeure marque une nouvelle étape dans l'histoire du capitalisme.
- Qui échange quoi? - p. 42-43 L'essentiel du commerce international concerne aujourd'hui des produits manufacturés que s'échangent les pays industrialisés. Cette évolution reflète l'émerge progressive d'un véritable marché mondial entre grandes régions.
- Le capital est-il désormais totalement mobile? - p. 44-45 L'essor de l'investissement direct à l'étranger traduit l'émergence des firmes transnationales. Elles cherchent à conquérir des marchés, mais aussi à réduire leurs coûts de production. Une logique qui ne profite pas qu'aux pays du Sud, loin de là.
- Le commerce extérieur est-il destructeur d'emploi? - p. 46-47 La montée du chômage en Europe dans un contexte de développement du commerce international fait douter des bienfaits du libre-échange. Mais les risques de l'ouverture à l'échange international ne sont pas toujours ceux qu'on croit.
- La mondialisation explique-t-elle la montée des inégalités? - p. 48-49 La concurrence des pays à bas salaires est une réalité. Elle ne fournit qu'une explication très partielle à la montée des inégalités dans les pays industrialisés. Celle-ci résulte d'abord de choix sociaux internes.
- Faut-il une clause sociale? - p. 50-51 Les risques du dumping social de la part des pays qui ne respectent pas les droits fondamentaux des salariés ont relancé l'idée d'une clause sociale dans le commerce international. Mais les arrière-pensées protectionnistes ne sont pas absentes.
- La finance contre l'économie? - p. 52-53 Le formidable développement des marchés financiers et des flux internationaux de capitaux depuis quinze ans donne souvent l'impression qu'on assiste à l'émergence d'une sphère financière déconnectée de l'économie réelle.
- Quelles régulations pour la finance internationale? - p. 54-55 L'internationalisation et la libéralisation des marchés financiers ont apporté de nouveaux risques que les institutions internationales ont du mal à prévenir. Une régulation globale s'impose, mais elle heurterait les intérêts des pays financiers leaders.
- Quel rôle jouent les institutions économiques internationales? - p. 56-57 Face à la puissance des marchés, les institutions internationales sont les acteurs désignés pour tenter de réguler l'économie. Mais leur efficacité souvent mise en doute, dépend étroitement des intérêts des nations riches, Etats-Unis en tête.
- La richesse est-elle bien répartie? - p. 58-59 Le monde est plus riche qu'il y a 30 ans mais la concentration de la richesse dans les pays du Nord et l'émergence de nouveaux pays industrialisés ne doivent pas cacher la marginalisation d'une partie du Sud et la paupérisation au Nord.
- La Chine, première puissance mondiale du XXIE siècle? - p. 60-61 Le développement spectaculaire de la croissance économique en Chine, largement lié aux exportations, n'a pas suffi à moderniser le pays en prodondeur. Les inégalités régionales se creusent, tandis que la corruption fleurit.
- L'Afrique est-elle tirée d'affaire? - p. 62-63 Depuis un an, l'Afrique, et plus particulièrement l'ouest du continent, affiche un regain de croissance. Mais la reprise, liée en partie à la remontée des cours des matières premières, reste fragile faute d'investissement.
- Le succès des pays asiatiques peut-il se répéter? - p. 64-65 L'Asie de l'Est doit sa réussite économique à la promotion des exportations et à des conditions internes favorables. Cette zone constitue désormais un exemple pour le développement des autres pays du Sud. Mais la libéralisation des marchés risque d'handicaper les pays les plus pauvres.
- Comment financer le développement? - p. 66-67 Des flux d'aide publique relayés progressivement par des flux privés réguliers, le tout accompagné d'une modernisation du système financier du pays bénéficiaire: tel pourrait être le scénario d'un financement idéal du développement.
- Le modèle américain va-t-il s'imposer partout? - p. 68-69 Les modèles allemand et japonais de capitalisme sont en crise et le modèle libéral anglo-saxon en profite pour tenter de s'imposer. Pourtant, appliquer des recettes importantes n'a de sens que si elles sont en phase avec l'état du développement social, économique et politique du pays.
- Le déclin du Japon est-il inéluctable? - p. 70-71 Le Japon est en proie à une crise financière et immobilière sans précédent. Les exportations se sont ralenties, le chomage apparaît. Certes, la politique de relance a fini par payer, mais l'avenir du pays repose sur la capacité à trouver un nouvel équilibre intérieur.
- L'explosion démographique est-elle évitée? - p. 72-73 L'accélération de la transition démographique permet d'envisager l'avenir du monde de manière plus sereine. Mais il faudra de profondes réformes économiques et sociales pour nourrir huit milliards d'hommes.
- Peut-on généraliser le mode de vie occidental? - p. 74-75 La poursuite de la croissance au Nord et son accélération au Sud ne sont pas possibles dans leur forme actuelle. La maîtrise des risques écologiques globaux se heurte à l'insuffisante coopération entre Etats, que renforcent les inégalités Nord/Sud.