Contenu du sommaire
Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 34, hors série, 4ème trimestre 1997 |
- Les naissances de stabilisent - p. 6-7 Après un baisse, la fécondité se maintient autour de 1,7 enfant par femme en France, alors qu'elle dégringole en Europe de l'Est. A l'Ouest, l'espérance de vie progresse, assurant une légère croissance de la population mais accentuant son vieillissement (graphiques).
- Immigrés et étrangers - p. 8-9 Depuis 20 ans, la part des immigrés dans la population française est stable. Aujourd'hui, l'Hexagone est très fermé aux étrangers et ceux qui y vivent constituent une cible facile en période de chômage (tableaux).
- La résurgence inattendue du mariage - p. 10-11 Après 20 ans de déclin, le nombre des mariages a sensiblement augmenté en 1996. Trompe l'oeil, effet d'opportunité ou changement de comportement? (graphiques).
- Les milliards de la politique familiale - p. 12-13 La France dispose d'un solide arsenal en matière d'aides à la famille. Un système qui, par le biais de l'impôt sur le revenu, profite cependant surtout aux peu aisés (tableaux).
- Professions intermédiaires: le noyau dur des classes moyennes - p. 14-15 Les professions intermédiaires, l'un des groupes les plus dynamiques de la société française, forment le coeur de la classe moyenne. Elles subissent de plus en plus durement les effets de la crise (tableaux).
- Le coût de la protection sociale - p. 16-17 Les recettes de la protection sociale française ont augmenté moins vite que les dépenses, notamment pour cause de croissance molle. Les déficits se sont donc creusés et la progression des dépenses a été freinée, notamment l'indemnisation chômage (graphiques).
- Les Français entre boulot, dodo, transport et télé - p. 18-19 Les actifs passent en moyenne 30% de leur temps éveillé au travail et 17% devant la télévision. Retour sur l'usage du temps, au moment où la France semble vouloir se diriger vers les 35 heures.
- L'économie française dopée par l'extérieur - p. 20-21 L'activité économique semble repartir en France, tirée par le commerce extérieur. Cependant, seule une reprise de la consommation intérieure peut engendrer un mouvement fort et durable, capable d'avoir un réel effet sur l'emploi (graphiques).
- L'investissement en panne - p. 22-23 Les investissements des entreprises n'ont jamais été aussi bas en France depuis que des comptes nationaux précis existent. Les entreprises préfèrent se désendetter ou se constituer un trésor de guerre (graphiques).
- La consommation s'essouffle - p. 24-25 Le moteur de la consommation fonctionne au ralenti en France depuis le début de la décennie. La part des dépenses d'alimentation et d'habillement se tasse alors que celles de santé et de logement augmentent (tableaux).
- Le boom des placements à terme - p. 26-27 Au cours des dix dernières années, les Français, encouragés par une politique monétaire qui a préféré le taux de change et l'épargne à l'emploi, ont placé leurs liquidités à terme au lieu de les garder à portée de main. Résultat: une croissance économique médiocre (tableaux).
- Les turbulences du marché du travail - p. 28-29 1,2 millions d'emploi ont été crées en France en 1996, mais à peu près autant ont disparu. Derrière l'immobilité apparente du marché du travail se cache en fait une vaste redistribution des emplois entre les catégories socioprofessionnelles (tableaux).
- Les jeunes appauvris - p. 30-31 En France, les jeunes sont durement touchés par le manque d'emplois et la faiblesse des salaires de départ, et les politiques ciblées ne sont pas forcément la bonne solution (tableaux).
- Un siècle de travail - p. 32-33 Le travail s'est considérablement transformé au cours du siècle. La France est passée d'une économie essentiellement agricole à une économie de services. Depuis les années 70, l'emploi a du mal à suivre les changements (graphiques).
- Moins d'impôts mais plus de taxes - p. 34-35 Depuis 10 ans, les impôts prélevés par l'Etat n'ont cessé de se réduire par rapport au PIB. En revanche, les Français payent proportionnellement plus d'impôts locaux, et de nouvelles taxes destinées à financer la Sécurité Sociale ont fait leur apparition (tableaux).
- Des entreprises riches et malades - p. 36-37 Les entreprises françaises vont bien et leurs trésorerie sont gonflées. Pourtant, la lente dégradation de leur taux de marge et le niveau historiquement bas des investissements sont inquiétants pour l'avenir (graphiques).
- Les exportations au beau fixe - p. 38-39 L'activité économique française a été encore tirée par les exportations. Les produits français sont compétitifs. En revanche, les importations ont faiblement progressé, signe d'une croissance médiocre (tableaux).
- Les revenus des Français - p. 40-43 Les revenus des ménages montrent en France un renforcement des extrêmes: les très pauvres d'un côté, les très riches de l'autre. Cette évolution est potentiellement dangereuse pour la cohésion sociale.
- Une croissance soutenue mais inégale - p. 44-45 Avec 4% en moyenne en 1996, la croissance économique mondiale se porte plutôt bien, tirée par les pays en développement. Mais cette évolution masque des disparités, notamment au sein des pays du Sud.
- Europe: entre inégalités et convergence - p. 46-47 La convergence des indicateurs monétaires et sociodémographiques en Europe ne doit pas masquer la persistance des inégalités économiques entre pays et même entre régions, ainsi qu'une certaine disparité dans les comportements sociaux (tableaux).
- Transition contrastée à l'Est - p. 48-49 Si certains pays, comme la Pologne et la Slovénie, ont retrouvé le chemin de la croissance, toutes les incertitudes ne sont pas levées dans les pays de l'Est. La situation reste même encore très préoccupante en Roumanie et en Bulgarie.
- Ces pays du Sud qui émergent - p. 50-51 Avec une croissance économique à faire pâlir d'envie le Nord et des marchés financiers qui exposent, certains pays du Sud ont entrepris de rattraper les pays développés à grandes enjambées. Un succès qui cache cependant des faiblesses (tableaux).
- L'emploi dans les pays développés - p. 52-53 Les pays riches continuent à créer des emplois, sans pour autant empêcher le chômage ou la dégradation des conditions de travail. Beaucoup reste à faire pour améliorer le sort de ceux qui travaillent comme de ceux qui voudraient travailler.
- Grandes firmes mondiales: la continuité sans grands changements - p. 54-55 Le classement des 500 1ères entreprises mondiales souligne une certaine stabilité dans la durée. Ce type de classement prend mal en compte les transformations structurelles de l'économie mondiale (tableau des 50 1ères).
- Energie: la reprise de la consommation mondiale - p. 56-57 La consommation énergétique mondiale a progressé de 3% en 1996, soit le rythme le plus élevé enregistré depuis 25 ans. Cela entraîne une hausse sensible des prix, notamment du pétrole (tableaux, graphiques, carte).
- L'afflux des capitaux privés du Sud - p. 58-59 Les pays en développement attirent un niveau record de capitaux privés, dopés par les investissements en Bourse. Mais cette situation bénéficie avant tout aux pays les plus dynamiques, tandis que les plus pauvres restent pénalisés par la baisse des fonds publics (graphiques).
- Pédale douce pour les échanges mondiaux - p. 60-61 Le moindre essor des échanges mondiaux de marchandises constaté en 1996 ne constitue pas une réelle rupture. Il s'explique en partie par le ralentissement économique des pays émergents d'Asie (graphique).
- Le ralentissement démographique généralisé - p. 62-63 La baisse de la fécondité touche la plupart des pays en développement, mais la population du globe va continuer à augmenter. Elle pourrait avoisiner les 8 milliards d'habitants en 2025 (graphiques).
- Migrations: le fardeau du tiers monde - p. 64-65 Deux millions d'étrangers viennent chaque année s'installer en Europe, en Amérique du Nord, au Japon ou en Océanie. Mais les pays du Sud en abritent bien davantage, au Moyen-Orient, en Asie, mais aussi en Afrique (graphiques).
- A chacun ses maladies - p. 66-67 L'espérance de vie progresse encore dans les pays industrialisés. Elle augmente aussi dans les pays en développement, mais les gains sont menacés, notamment en Afrique subsaharienne, par la résurgence de certaines maladies et surtout par le sida (graphiques).
- Le défi des mégapoles - p. 68-69 La rapidité de la croissance urbaine dans le tiers monde aggrave les besoins d'emplois et les risques de pollution. Mais les métropoles conservent une partie de leurs avantages et de leur dynamisme économique (graphiques).
- La pauvreté, pesante et insaissable - p. 70-73 Entre les nations les plus riches et les plus démunies, l'écart s'est creusé. Mais, à ressources égales, certains pays ont mieux su lutter contre une pauvreté dont les caractéristiques sont multiformes.
- Indicateurs - p. 74-77 Vingt tableaux de statistiques internationales et françaises: la croissance, le marché du travail, l'inflation, le commerce extérieur, les changes, les taux d'intérêt, la protections sociale...