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Revue |
Autrement - collection Mémoires Titre à cette date : Autrement. Série Mémoires |
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Numéro | no 35, février 1995 |
Sélection d'articles
- New York 1940-1950. Terre promise, et corne d'abondance: l'emblème du "rêve américain" - p. 1-235 Avec l'entrée en guerre des Etats-Unis, New-York s'impose comme la capitale du monde libre. Elle connaît, entre 1940 et 1950, un essor spectaculaire. La ville devient une vitrine économique, artistique et sociale.
- Capitale des exilés - Grynberg A. p. 14-35 Depuis l'armistice, la France n'est plus un refuge sûr pour les contestataires et les exilés. Alors l'"exode des cerveaux" reprendra, cette fois-ci en direction de New-York. C'est là que Français et Allemands découvriront "l'arbre de Noël, du Monde". Pourtant, il ne sera facile n'y d'arriver, ni de s'intégrer à l'"American Way of life".
- Et la politique continue - Kaspi A. p. 36-48 Le cosmopolitisme annonce-t-il le monde de demain, ouvert et tolérant, ou bien la tour de Babel des races et des nations? On croirait que New York offrait le modèle de la ville moderne, et l'on constate dans le même soufle qu'elle suscite l'image d'un repoussoir.
- Les miracles de l'économie américaine - Marseille J. p. 49-58 La déroute de la France et le pilonage des villes et des usines anglaises par la Luftwaffe déclenchent le revirement décisif de l'attitude américaine. Les Etats-Unis déploient tout leur arsenal de "superpuissance" et prennent en charge le conflit mondial.
- L'ONU au bord de l'Est River - Nicault C. p. 59-67 Peut-on imaginer aujourd'hui le siège des Nations Unies ailleurs qu'à New York, cette métropole cosmopolite du Nouveau Monde, promesse d'un avenir meilleur? Lorsqu'on s'avise pourtant, au lendemain de la guerre, de lui assigner une résidence, New York ne s'impose pas comme une évidence loin de là.
- Le temps de l'abondance - Lherm A. p. 74-95 Traverser l'Atlantique en 1945, c'est passer des ruines et de la pénurie à une débauche de consommation et de gaspillage fondée sur une prospérité inédite par son ampleur. La recherche américaine du bonheur de l'égalité dans le confort et de la possession illimitée de biens paie déjà la rançon de son succès.
- Capitale intellectuelle - p. 97-159 New York 1940-1950: -Du Met à Brodway. -Intellectuels et écrivains, du Village à Harlem. -De musées en galeries: le marché de l'art. -La radio: fin d'un âge d'or.
- Capitale du métissage - p. 161-235 New-York 1940-1950: -Venus du Yiddishland. -Moscou-sur-Hudson. -De Brooklyn au Bronx en passant par Manhattan. -Harlem, l'amertume et l'espoir.