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Revue |
Autrement - collection Mémoires Titre à cette date : Autrement. Série Mémoires |
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Numéro | no 37, avril 1995 |
Sélection d'articles
- Des rêves barbares au désastre - Richard L. p. 9-23 Une fois le pouvoir conquis par les nazis, Berlin, fut soumis à la terreur et transformé au gré de la mégalomanie de Hitler. Pour aboutir en 1945 à des tonnes de ruines crépusculaires, après des souffrances et des souffrances pour la population berlinoise.
- Illusions ouvrières et désillusion - Kuczynski J. p. 25-33 Les nazis règlent à Berlin le problème du chomage. Leur recette: la préparation à la guerre. Mais en définitive la situation matérielle des ouvriers, qui s'illusionnent devant une légère amélioration de leur sort au début du Troisième Reich, devient de plus en plus difficilement supportable au fil des années.
- Une vitrine du régime nazi - Brunn G.,Briesen D. p. 34-56 Malgré leurs réticences, les dirigeants nazis font de Berlin une vitrine de leur vision politique du monde. Surtout à l'intention de l'étranger. Ils multiplient les expositions de propagande. Mais le succès de cette vitrine à l'extérieur de l'Allemagne, comme en témoignent les répercussions des J.O. de 1936, n'a été que très relatif.
- Le malheur d'être juif - Von Wroblewsky V. p. 57-69 La législation antisémite, progressivement élaborée, conduit à la cruauté la plus barbare envers les juifs. Ceux de Berlin voient leur vie quotidienne rendue impossible. Et jusqu'aux dernières heures de la geurre, les nazis ne pensent qu'à les détruire!
- Hitler et les Berlinois - Patzold K. p. 70-92 Le mouvement national-socialiste avait deux villes de prédilection: Munich et Nuremberg. Mais, avec la conquête du pouvoir, une nouvelle planification de Berlin est mise en route. Sommet de la fabricaiton du décor: les spectacles politiques. Sur la plupart des Berlinois, la séduction réussit. Déceptions et déconvenues n'apparaîtront qu'après la guerre.
- Grandeur et misère de la culture - Strohmeyer K. p. 93-108 A partir de l'arrivée au pouvoir de Hitler la culture passe pratiquement à Berlin, sous la domination des S.A. Le 10 mai 33, un bûcher de livres estimés néfastes est dressé sur la place de l'opéra. Les artistes d'origine juive sont contraints d'adhérer à une association spécifiquement réservée à la "culture juive". Pendant la guerre, une vie culturelle factice permet de masquer la barbarie et de faire oublier la faim.
- Une capitale du cinéma - Puschel A. p. 109-125 Les dirigeants nazis avaient pour projet de faire de Berlin la capitale mondiale du cinéma. Ils décident donc de construire à Babelsberg les bâtiments en conséquence ce qui séduit les édiles de la ville. L'UFA, la firme de production de l'Allemagne nazie, dispose même d'un camp de prisonniers pour sa main doeuvre.
- Les Russes arrivent - Semiriaga M. p. 126-140 Difficile conquête de Berlin par les troupes soviétiques et surtout tâches énormes à accomplir, pour redonner à la ville un fonctionnement à peu près normal et fournir à ses habitants de quoi manger! Les accusations portées contre le comportement des soldats soviétiques ne sont pas toutes injustifiées, mais faut-il absolument mettre l'ombre en évidence pour cacher la lumière?
- Lente résurrection dans les ruines - Genton B. p. 141-149 Berlin sous les décombres. Les Soviétiques durant les premières semaines du printemps 1945, redonnent vie à la capitale. Ensuite, l'occupation par les quatre puissances alliées ne se passe pas trop mal. Mais la guerre froide émerge.