Contenu du sommaire : La réduction du temps de travail
Revue | Après demain |
---|---|
Numéro | no 388, octobre 1996 |
Titre du numéro | La réduction du temps de travail |
- Editorial : Une exigence de cohérence - Françoise Seligmann p. 4
- La réduction de la durée du travail: données historiques - Bernard Gaudillère p. 5-7 La durée du travail peut s'apprécier de deux manières: soit la longueur d'une vie de travail, ce qui renvoie à l'âge minimum d'embauche et à l'âge de la retraite; soit le temps de travail que l'on peut mesurer au niveau de la journée, de la semaine et de l'année. Chacune de ces variables a considérablement évolué depuis la Révolution industrielle.
- La réduction du temps de travail: le renouveau du débat en France - Jacques Freyssinet p. 8-10 -La loi quinquennale sur l'emploi: l'arbre et la forêt. -L'accord interprofessionnel du 31 octobre 1995.
- Le travail à temps partiel dans l'Union Européenne. Evolution actuelle et perspectives - Savas Rombolis p. 11-13 Le travail à temps partiel est un facteur de réglementation ou de dérèglementation du marché du travail, des relations de travail, de la productivité et de la compétitivité de l'économie.
- La troisième révolution industrielle : toyotisme, kaizen et post-fordisme - Jean Barrio p. 14-18 Le débat sur la réduction du temps de travail n'est pas nouveau mais il ne semble prendre de dimension politique qu'à loccasion des grandes mutations industrielles.
- Le temps de travail vu d'une entreprise moyenne - Michel Naud p. 19-23 Il y a plus de deux ans, la fonderie Bouhyer défrayait la chronique économique et sociale par la négociation d'un accord de réduction-organisation du temps de travail.
- Etat de droit et durées du travail - Gérard Filoche p. 24-26 En France, la moyenne hebdomadaire du travail est un peu en dessous des 39h. Mais une telle moyenne n'a aucun sens pour affronter la réalité du temps de travail effectif des différentes couches du salariat. Ce qui compte ce sont les durées effectives et non pas les durées légales.
- Croissance, emploi et temps de travail : quelques évidences et quelques bêtises - Dominique Taddei p. 27-28 Au départ, se situe une équation si simple que le plus allergique aux mathématiques l'acceptera d'emblée: elle nous dit que le volume de la production est égal à celui des effectifs employés multiplié par la productivité par tête: Q=L.Q/L, où Q est la production, L les effectifs et Q/L le produit (ou productivité) par tête.
- Du travail aux loisirs, question de temps - André Gauron p. 29-33 La réduction du temps de travail peut-elle contribuer au recul du chômage? La méthode actuellement préconisée permet-elle d'y parvenir? Autant la première question appelle une réponse positive autant celle à la seconde ne peut être que négative.
- Réduction du temps de travail : comment la réussir ? - Gilbert Cette p. 34-35 Toute réduction du temps de travail pratiquée, au niveau micro-économique, par une entreprise, peut-être créatrice d'emplois, et donc constituer, à son échelle, une solution partielle au chômage massif que nous connaissons. Mais, pour cela, elle doit être "réussie", c'est-à-dire qu'elle doit respecter simultanément trois conditions.
- Les femmes et le temps de travail : vers une nouvelle conception du plein emploi - Dominique Taddei p. 36-38 L'augmentation de l'offre de travail des femmes ne fait que compenser la diminution de la vie active des hommes.
- Les politiques du temps de travail en Europe : des approches plus intégrées - Jean-Yves Boulin p. 39-43 La réduction du temps de travail est une tendance de long terme dans les pays européens. Traditionnellemnt revendiquée dans une perspective d'amélioration des conditions de vie et de travail, elle a été conditionnée depuis par l'évolution de la situation de l'emploi puis dans la perspective d'un rehaussement de la compétitivité des entreprises.
- Du contrat social pour l'emploi à la loi-cadre - Dominique Taddei p. 44-46 Que la meilleure façon de réduire la durée du travail consiste à le faire décider au niveau le plus décentralisé possible, par les intéressés eux-mêmes, n'est guère contestable, car il est bien entendu préférable de prendre en compte toutes les particularités économiques, sociales, culturelles, ergonomiques des entreprises et même des postes de travail.