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Fortes "lectrices" de livres et de magazines, les femmes ne s'intéressent pas à la presse quotidienne, nationale comme régionale. Leurs attentes en matière d'information ne semblent globalement satisfaites ni vraiment par la presse féminine, où elles ne se reconnaissent pas toujours, ni par la presse d'information générale, où elles existent peu, et parfois bien mal.

L'affaire de Kobe en 1997, le meurtre atroce commis par un collégien de 15 ans a été l'occasion au Japon d'un tapage des médias incessant et de bavardage d'intellectuels médiatiques infernaux.

La profession journalistique est l'une des plus conservatrices qui soient. Traumatisée par les luttes anciennes, elle prétend constituer une prêtrise intouchable, vouée au service de la Vérité ce qui ne veut rien dire.

Un M*A*R*S*, c'est tout moyen non étatique utilisé pour rendre les médias responsables vis-à-vis du public. On en trouve plus de trente espèces. Le concept comprend aussi bien des individus ou des groupes que des réunions régulières, des documents écrits, de petits médias ou encore une approche particulière ou un long processus.

En Grande-Bretagne, l'exercice de la responsabilité sociale se réduit, d'une part, à des négociations directes et, d'autre part, au processus consistant à faire un procès ou à déposer une plainte auprès d'une commission officielle ou volontaire.

Depuis quelques lamentables scandales médiatiques, le thème de la responsabilité des médias n'a pas, en Allemagne, particulièrement préoccupé les professionnels, ni les chercheurs en communication. Certes le débat a continué mais, dans de vastes secteurs, aucun progrès n'a été accompli.

Produit de la fragilité structurelle de la construction helvétique et du respect obligé des minorités, l'incitation à la responsabilité sociale de chacun en Suisse, l'emporte en général sur l'affirmation de certaines libertés, en particulier de la liberté d'expression.

Les journalistes de Catalogne ont été les premiers à démarrer sur la voie de l'autorégulation en octobre 1992, avec la rédaction et la proclamation d'un code de déontologie par le IIe congrès des journalistes de Catalogne. La charte a été acceptée par la plupart des professionnels des médias privés et publics de Catalogne, et très bien accueillie en général par les institutions politiques et sociales du pays.

Le Julkisen Sanan Neuvosto, au Conseil pour les médias (créé il y a trente ans), impose aux médias de protéger la liberté de disséminer l'information parce que, sans elle, ils seraient incapable de remplir leur fonction de surveillance et de critique des pouvoirs dans la société.

Les M*A*R*S* en Irlande sont rares et en général peu développés. Pour plusieurs raisons: les médias reflètent l'éthique et les moeurs catholiques de la population et sont donc très retenus dans leurs comportements et contenus, des systèmes de censure ont été mis en place durant le XXe siècle.

En Estonie, curieusement, il n'existe toujours pas de loi sur les médias, ni de code de déontologie national. Ce déficit de réglementation ressemble plus à l'anarchie qu'à la liberté de presse.

Avant d'analyser la place qu'occupent les M*A*R*S* au sein de la société grecque, il semble nécessaire de rappeler les principaux aspects du contexte social dans lequel ces M*A*R*S* sont censés s'inscrire et promouvoir la qualité des produits médiatiques.

Où sont les M*A*R*S* français? Résultats de trois enquêtes, deux sur la déontologie et l'une auprès des grands quotidiens régionaux.

A propos des lettres des lecteurs au médiateur du Monde: -Les erreurs de langage. -Les erreurs de fait. -Les accusations de parti pris. -Les accusations de dérive.

Dès l'apparition de la télévision en France, la nouveauté des questions posées par ce média a donné naissance à des "télé-clubs" au sein des associations familiales et d'éducation populaire. Parallèlement, sont apparues les premières publications spécialisées qui présentaient et commentaient les programmes de la chaîne unique.

Résultats du questionnaire adressé aux éditeurs de la presse française: -les contentieux (qui s'en occupent, quel est leur nombre et leur nature, comment sont-ils réglés?). -La déontologie (le code et son contenu). -Le rôle de la FNPF et des organisations professionnelles dans la presse.

Dans le cadre de l'enquête lancée par la Fédération nationale de la presse française, le rapporteur avait pour mission de rencontrer 28 éditeurs, la plupart directeurs de la publication de leur titre, afin de recueillir leur point de vue sur la meilleure façon de concilier liberté de la presse et respect de la personne.

"La presse est devant un conflit de libertés: celle d'informer le citoyen, de ne rien lui cacher, et celle de protéger la vie professionnelle".

I-Sur le terrain de la démocratie. II-D'abord, la liberté. III-Quelles responsabilité pour les éditeurs?

Si peu étudié, le phénomène du médiamensonge existe dans les médias algériens. Les fausses nouvelles qui se répandent dans les médias relèvent-elles de lacunes professionnelles ou participent-elles d'un choix délibéré qui renverrait alors à un débat sur le sens éthique du métier d'informer.

Le débat sur l'autodiscipline de la presse britannique n'en finit pas d'alimenter colonnes et discours depuis plusieurs années. Les circonstances de la mort de la princesse Diana, en août 1997, ont relancé la remise en question du régime d'autocontrôle pour n'aboutir finalement qu'à un durcissement des règles existantes.

Face aux problèmes nouveaux que pose l'usage des nouvelles technologies, dont Internet, le droit n'en est qu'à ses premiers balbutiements. L'opportunité de légiférer est parfois mise en question par les partisans d'une liberté totale sur Internet, mais il semble néanmoins impossible de ne rien faire, si on veut éviter l'anarchie.

Bien que le phénomène d'appropriation de l'information puisse être considéré comme la contrepartie d'un effort de création et d'investissement, il présente néanmoins des dangers pour la libre circulation des idées et même pour le bon fonctionnement du marché.

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