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Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 40, hors série, 2ème trimestre 1999 |
- 1999, l'année de tous les dangers - Clerc D. p. 10-13 L'Europe ne pourra sans doute pas rester en dehors de la tornade financière qui secoue les autres continents. Pour éviter celle-ci, les Européens devront trouver des formes cohérentes de régulation qui donnent aux acteurs le sentiment qu'ils seront les bénéficiaires du changement, c'est-à-dire parvenir à un mariage entre marche et règles, efficacité et justice.
- Quelle politique monétaire pour la Banque centrale européenne? - Clerc D. p. 14-15 La maîtrise de l'inflation est l'objectif prioritaire de la Banque centrale européenne dans sa conduite de la politique monétaire. Mais de l'inflation zéro à la déflation il n'y a qu'un pas, vite franchi, qui pourrait entraîner l'économie dans un cercle vicieux récessif.
- La Banque centrale sera-t-elle vraiment européenne? - Clerc D. p. 16-17 Le transfert à une banque centrale européenne des compétences nationales en matière de politique monétaire est une avancée majeure vers une Europe fédérale. Une telle évolution dépendra largement des progrès de la coordination budgétaire, dépendant elle-même de l'existence d'une solidarité entre Etats.
- Quelles politiques budgétaires dans la zone euro? - Clerc D. p. 18-19 Réussir l'euro suppose de concilier la nécessaire autonomie des politiques budgétaire nationales et leur nécessaire coordination. Une tâche difficile en l'absence d'un véritable gouvernement économique européen et d'une capacité politique à concilier les intérêts nationaux au bénéfice de l'intérêt de tous.
- L'euro va-t-il renforcer les inégalités territoriales - Clerc D. p. 20-21 La monnaie unique risque de renforcer le développement de régions déjà les plus dynamiques au sein de l'Union européenne, d'où la nécessité de mettre en place des politiques de solidarité, ce qui passe par une forte augmentation du budget européen.
- L'Europe est-elle sociale? - Clerc D. p. 22-23 Pour contrer le chômage de masse qui mine l'espace européen, toutes les avancées communautaires, et notamment l'euro, doivent être mises au service de la croissance et de l'emploi. Par ailleurs, il faut encourager la constiution d'un mouvement social européen.
- Faut-il avoir peur de la déflation? - Clerc D. p. 24-25 On se félicite, en France, que l'augmentation de l'indice des prix n'ait jamais été aussi faible. La désinflation pourrait bien se muer en déflation à l'image de ce qui se passe déjà à l'échelle mondiale.
- L'investissement est-il menacé? - Clerc D. p. 26-27 La crise financière mondiale et le ralentissement de l'activité économique font peser un doute sur l'évolution de l'investissement. Pourtant, les entreprises ont aujourd'hui les moyens de renforcer leurs capacités de production.
- Les 35 heures peuvent-elles encore réussir? - Clerc D. p. 28-29 Les répercussions des 35 heures sur l'emploi ne sont pas aussi fortes qu'espérées et le contenu de la seconde loi sera décisif quant à la nature et au niveau des aides publiques.
- Combien de temps travaillons-nous vraiment? - Clerc D. p. 30-31 Il ne faut pas confondre la durée du travail à un moment donné et le temps effectif des générations, qui baisse moins vite qu'on ne le croit.
- Comment est financée l'économie française? - Clerc D. p. 32-33 De plus en plus les sociétés françaises préfèrent se tourner directement vers les marchés financiers, plutôt que vers les banques pour trouver les moyens de leur développement, mais avec l'obligation de proposer des profits attractifs et le risque que les capitaux repartent aussi vite qu'ils sont venus.
- Comment financer les retraites? - Clerc D. p. 34-35 Les régimes de retraite actuels vont devoir s'adapter à l'allongement de la durée de la vie et à l'arrivée des enfants du baby-boom à l'âge de la retraite. Un bouleversement auquel les fonds de pension n'apportent pas de véritable réponse.
- Est-ce la fin du nucléaire? - Clerc D. p. 36-37 Seuls la France et le Japon n'ont pas renoncé à leur programme de développement nucléaire. Mais au-delà du choix énergétique se pose la question de la maîtrise des besoins. La fin du nucléaire dépend de notre capacité à fournir le même type d'effort au nom de la protection de l'environnement et de notre intérêt à long terme qu'au nom de la productivité énergétique des années 70.
- La famille va-t-elle exploser? - p. 38-39 La famille, en France, est plus menacée par le manque d'emploi que par les transformations du droit qui sont en retard par rapport à l'évolution sociale.
- Faut-il craindre la baisse de la fécondité? - p. 40-41 La baisse de la fécondité ne met pas la France en danger mais soulève le problème du financement des retraites des enfants du baby-boom. Un meilleur partage du travail et des tâches domestiques s'impose de plus en plus.
- L'école républicaine est-elle égalitaire? - p. 42-43 Malgré l'augmentation du niveau d'instruction en France, les inégalités sociales n'ont pas disparu. Une réforme du système scolaire serait insuffisante pour réduire le chômage et les inégalités engendrées par la société.
- Les besoins sont-ils saturés? - p. 44-45 Les besoins sont loin d'être satisfaits dans notre société de consommation. Les inégalités demeurent fortes malgré la croissance économique.
- La France est-elle encore une société de classes? - p. 46-47 La France connaît la dissolution des classes sociales mais les différences de modes de vie demeurent. Le renouveau des classes pourrait venir d'un retour de la question sur la scène politique.
- Economie mondiale. La fin d'une époque - Adda J. p. 50-53 La fin du XXe siècle révèle une coïncidence entre les crises de l'économie réelle, financière et monétaire du fait de la mondialisation. L'avènement de l'euro pourrait modifier la dépendance vis à vis du dollar.
- Y-a-t-il un pilote dans l'économie mondiale? - p. 54-55 Si l'hégémonie politique et économique des Etats Unis est remise en cause, elle est toujours effective dans l'économie mondiale. La stabilité internationale passe par le renforcement des liens entre l'Europe et le Japon.
- La finance internationale contre la croissance - p. 56-57 Après avoir beaucoup joué de la finance internationale pour combler leurs déficits budgétaires, les grands Etats prennent conscience des dangers qu'elle fait peser sur l'économie réelle.
- Quels seront les effets internationaux de l'euro? - p. 58-59 Le poids économique des pays de la zone euro fait que la monnaie européenne peut devenir une monnaie internationale, susceptible de remettre en cause l'hégémonie du dollar, à certaines conditions.
- Quelles règles pour le commerce et l'investissement? - p. 60-61 L'O.M.C. est chargée de faire respecter les règles du commerce international dans un contexte de mondialisation. Les intérêts des Etats et des firmes les plus puissants prennent souvent le dessus sur ceux des plus faibles.
- La mondialisation va-t-elle mettre les Etats en faillite? - p. 62-63 La concurrence entre économies renforce la pression de la part des entreprises pour une baisse des prélèvements et met en danger les fonctions collectives dont les sociétés ont besoin.
- Les multinationales peuvent-elles rester au-dessus des lois? - p. 64-65 La régulation de l'activité des firmes multinationales passera par leur reconnaissance comme entité juridique à part entière et impliquera une restriction de la souveraineté des Etats. Le retard du droit sur la réalité en matière d'entreprises multinationales pose des problèmes de plus en plus importants.
- La mondialisation économique va-t-elle uniformiser les cultures? - p. 66-67 Dans le cadre de la mondialisation économique, le danger est plus celui d'une hégémonie du marché que celle de la culture américaine. Une véritable politique européenne permettrait de lutter contre l'uniformisation des valeurs.
- Banque mondiale, F.M.I., B.R.I...., au service de qui? - p. 68-69 Censées agir pour maîtriser les effets de la mondialisation, les organisations économiques internationales sont bien souvent sous l'influence des Etats les plus puissants ou des grands acteurs privés.
- Crises financières: à qui profite le crime? - p. 70-71 La finance internationale est jugée responsable de toutes le difficultés que rencontre l'économie mondiale. Le développement du dérèglement financier mondial est du, cependant aux gouvernements des pays les plus riches.
- Où va la Russie? - p. 72-73 Les Russes subissent la lente désintégration de l'économie et de leur Etat après sept ans de transition en trompe l'oeil.
- Trois défis pour le XXIe siècle - Duval G. p. 74-76 Parmi les défis à relever pour que le XXIe siècle soit moins meurtrier, il y a les effets de la mondialisation financière, les chamboulements du travail et de l'emploi et enfin les déséquilibres environnementaux.