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Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 42, hors série, 4ème trimestre 1999 |
Sélection d'articles
- La grande aventure de la productivité - p. 6-7 Le progrès technique et les gains de productivité se sont accompagnés d'importantes réductions du temps de travail. Il n'a pas supprimé d'emplois mais il les a déplacés.
- De l'acier aux biotech - p. 8-9 L'ère de l'électricité et de la chimie laisse la place au tournant du siècle, à celle de l'information et des biotechnologies. Des mutations considérables génèrent des biens et des services diffusés par l'économie de marché.
- Croissance: un siècle d'accumulation - p. 10-11 Même ralentie depuis un quart de siècle, la croissance française permet une formidable accumulation. Elle est aujourd'hui portée par le développement des services.
- La java des prix - p. 12-13 Après la stabilité du XIXe siècle, le rythme de croissance des prix est contrasté au XXe siècle. L'ampleur des gains de productivité permet de travailler moins pour acheter des produits plus chers qu'au début du XXe siècle.
- Les entreprises se passent des banques - p. 14-15 Les moyens utilisés par les entreprises pour se financer ont connu des transformations radicales au cours du XXe siècle, corrélatives aux changements de comportement des banques et à l'évolution du rôle de l'Etat.
- Rentabilité du capital: des hauts et des bas - p. 16-17 Après l'euphorie des Trente Glorieuses, il faudra attendre la fin des années 90 pour que l'investissement dans l'économie réelle soit plus rentable que dans la finance. Le profit se développe mais pas sa répartition.
- Le salaire du labeur - p. 18-19 Depuis un siècle les inégalités de salaires se sont réduites. Mais les conflits de répartition demeurent, même quand les sociétés s'enrichissent, la répartition tournant de plus en plus à l'avantage du capital.
- L'Etat, de la régulation à l'intervention - p. 20-21 La collectivité a pris en charge une part croissante des dépenses (écoles, routes, protection sociale), mais pour cela il a fallu prélever de plus en plus. Et l'intervention de l'Etat est devenue plus quantitative qu'au début du siècle.
- La construction de la protection sociale - p. 22-23 La mise en place d'un système de protection sociale est liée au rythme de croissance du salariat. Mais il dépend aussi du compromis social que les gouvernements en attendent.
- Le temps de travail divisé par deux - p. 24-25 Au cours du siècle le temps de travail a presque été divisé par deux et la loi sur les 35 heures relance aujourd'hui le processus, même s'il existe un mouvement de résistance à ce phénomène de la part des entreprises.
- Le salariat miné par le chômage - p. 26-27 Le poids du chômage fragilise la condition salariale, au moment même où celle-ci se généralise, et plus d'un cinquième de la population active vit dans la précarité.
- Le retour du travail (salarié) des femmes - p. 28-29 Les Françaises occupent de plus en plus des emplois rémunérés. Mais ce n'est pas une nouveauté: au début du siècle, nombre d'entre elles étaient déjà actives. Pour autant, l'ouverture aux femmes et d'autant moins grande que l'on se rapproche des lieux de décision.
- Une société de salariés - p. 30-31 Le salariat s'est massivement développé même si sa composition a été profondément transformée par l'alignement du nombre d'employés et de cadres. Mais parler du salariat comme d'un ensemble conserve-t-il un sens quand les différences de statuts et de rémunérations entre les salariés, constituent le déterminant fondamental des inégalités sociales?
- L'explosion inattendue - p. 32-33 En un siècle, la population française s'est accrue de 50%. Une progresion qui a eu lieu essentiellement après la Seconde Guerre mondiale qui permet à peu près la stabilité de la population.
- La France au fil des âges - p. 34-35 Le XXe siècle a profondément modifié la physionomie de la pyramide des âges française: la base s'est rétrécie et les guerres ont laissé une marque profonde.
- Trente années de vie en plus - p. 36-37 L'espérance de vie a augmenté de 60% depuis 1900. La France vieillit et les âges de la vie se transforment. Les jeunes adultes vivent dans une relative liberté mais dans l'incertitude quant à leurs revenus. Les personnes âgées profitent vraiment de leur retraite du fait qu'elles vivent globalement en meilleur santé.
- La famille se recompose - p. 38-39 Au fil du siècle, la famille s'est centrée sur le couple et les enfants. Les relations entre les individus qui la composent ont profondément changé.
- La démocratisation inachevée de l'école - p. 40-41 L'expansion scolaire s'est faite par vagues successives. La population française est bien mieux formée qu'hier, mais les inégalités sociales devant l'école restent vives.
- Modes de vie: une société d'abondance? - p. 42-43 Du logement à la santé en passant par l'univers de la consommation, ce siècle est marqué par un bouleversement des modes de vie, mais les progrès ne sont pas partagés par tous.
- Le siècle américain - p. 44-45 Les Etats-Unis sont devenus la première puissance économique. Ils affichent une santé insolente depuis dix ans, si bien qu'ils ont tendance à imposer leur modèle et leur monnaie.
- Nord-Sud: le grand écart - p. 46-47 Les inégalités de développement se creusent. Si l'Asie semble tirer son épingle du jeu, l'Afrique et l'Amérique du Sud sont engluées dans une faible croissance.
- Le commerce, indicateur de bonne santé? - p. 48-49 Le dynamisme du commerce international reflète celui des économies qui y participent. Il concerne des acteurs et des secteurs de plus en plus nombreux.
- L'instabilité du système monétaire - p. 50-51 Le système monétaire international a vu ses règles du jeu souvent modifiées, avec pour corollaire une fluctuation des taux de change. Un reflet des difficultés des grands Etats à coopérer.
- Sud: les ratés du développement - p. 52-53 Si certains pays en développement ont rejoint la cour des grands, d'autres, notamment en Afrique, n'ont pas réussi à décoller, ou restent englués dans une spirale d'endettement.
- Des firmes multinationales pour un marché mondial - p. 54-55 Les investissements internationaux des entreprises se situent à un niveau élevé aux deux extrémités du siècle. Mais ils touchent désormais un plus grand nombre de pays et de secteurs.
- L'innovation contre le monopole? - p. 56-57 Une dynamique de concentration, qui fait émerger des acteurs puissants, se développe en même temps qu'une dynamique d'innovation qui remet en cause les positions dominantes. Un double mouvement contradictoire.
- Les risques de la finance mondiale - p. 58-59 La libéralisation financière internationale est relativement plus limitée aujourd'hui qu'au début du siècle. Mais elle conserve la même instabilité et contribue moins qu'avant au développement des pays émergents.
- Plus loi, plus vite - p. 60-61 L'essor des moyens de transport et de communication permet de relier toujours plus les hommes entre eux, même si le monde est encore loin de constituer une communauté homogène et qu'il n'existe pas encore de conscience collective pour partager les fruits du progrès technologique.
- Un monde énergivore - p. 62-63 Depuis un siècle, la consommation d'énergie a été multipliée par huit en France et par quinze dans le monde. Un facteur de croissance économique et d'élévation du niveau de vie, mais aussi de pollution et d'épuisement des ressources.
- La population mondiale en transition - p. 64-65 En cent ans, la population de la planète a été pratiquement multipliée par quatre. La fécondité baisse aujourd'hui rapidement, mais les problèmes sociaux et écologiques demeurent.
- Urbanisation: le grand tournant - p. 66-67 L'urbain l'emportera sur le rural au début du XXIe siècle. Aboutissement d'une évolution décisive qui s'est accélérée pendant le XXe siècle, avec un rythme contrasté selon les pays, et qu'il faudra savoir gérer efficacement pour assurer un développement équilibré.