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Revue | Alternatives Economiques |
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Numéro | no 43, hors série, 1er trimestre 2000 |
Sélection d'articles
- L'Entreprise? Non, des entreprises! - Duval G. p. 6-7 Les entreprises sont des institutions sociales créées par les hommes, et l'évolution de leur fonctionnement interne comme de leur place dans la production des richesses montre qu'elles ne répondent à aucune loi éternelle.
- Du marchand à la multinationale - Vindt G. p. 8-11 Née au Moyen Age, l'entreprise se développe en même temps que les Etats étendent leur domination et structurent les marchés. Puis cette émergence des entreprises comme institutions spécifiques s'accompagne d'une forte croissance de leur taille.
- Comment la théorie économique tente d'apprivoiser l'entreprise - Weinstein O. p. 12-15 La théorie économique a du mal à appréhender l'entreprise. Pour y parvenir, il lui faut renoncer aux postulats de l'économie classique.
- Le management conserve ses secrets - Clerc D. p. 16-19 L'art de diriger et d'organiser une entreprise conditionne sa réussite. Ce management a donc largement inspiré les auteurs depuis Taylor, sans qu'ils parviennent à dégager un modèle universel.
- Radioscopie des entreprises françaises - Salin A. p. 20-23 Le paysage français des entreprises est très contrasté. Les nombreuses PME indépendantes y pèsent en réalité d'un poids très faible. Et la présence des firmes s'accroît.
- Fusions à la chaîne - Aronssohn D. p. 26-27 Les entreprises s'internationalisent. Après l'industrie, c'est au tour des services. Une dynamique qui s'accélère sous la pression des marchés financiers.
- Le mythe de la World Company - Chavagneux C. p. 28-29 Les entreprises multinationales conservent une forte dimension nationale. Mais elle arrivent souvent à imposer leur loi à tous les Etats, non pour s'opposer à ceux-ci, mais pour chercher à tirer le contenu des lois vers leur propre intérêt plus que sur l'intérêt général.
- Quand l'investissement devient immatériel - Salin A. p. 30-31 La richesse d'une entreprise réside pour une bonne part dans ses actifs dits immatériels (brevets, marques, compétence des salariés, etc.), souvent mal pris en compte par les normes comptables.
- Le vrai-faux retour des entrepreneurs - Duval G. p. 32-33 L'innovation est aujourd'hui le fait d'entreprises portées par les marchés financiers et les investisseurs institutionnels, avec de grands risques d'échec mais des perspectives d'énormes plus-values.
- Le pouvoir aux actionnaires - Clerc D. p. 34-35 Les actionnaires commencent à bousculer le statut traditionnel du PDG "à la française". Mais leurs exigences dans la répartition du revenu deviennent démesurées et peuvent avoir des conséquences dramatiques en termes de conditions de travail ou d'emplois perdus.
- L'entreprise éclatée - Salin A. p. 36-37 Les entreprises se recentrent sur leur coeur de métier et sous-traitent nombre d'activités. Une tendance qui n'est pas sans poser des problèmes, et le choix entre faire et faire faire reste un dilemme dans chaque entreprise.
- La montée des marchés financiers - Aronssohn D. p. 38-39 Les firmes réduisent leur endettement bancaire et recourent de plus en plus aux marchés pour se financer. Mais petites et grandes entreprises ne sont pas logées à la même enseigne.
- Vers l'entreprise standard - Desmonts W. p. 40-41 Le développement de l'informatisation, des réseaux de relations et des normes comptables ou de qualité conduit à une certaine uniformisation du fonctionnement des entreprises.
- Néotaylorisme et stock-options - Duval G. p. 42-43 Le fossé se creuse entre des entreprises où se développe une parcellisation toujours plus grande des tâches, doublée d'une précarisation de l'emploi, et celles qui soignent leurs salariés pour mieux les intégrer.
- Les moyens changent, les objectifs demeurent - Frémeaux P. p. 44-45 L'Etat conserve un rôle central en matière de politiques industrielles, même s'il a dû renoncer au colbertisme traditionnel.
- Un capitalisme sous surveillance - Duval G. p. 46-47 La montée en puissance de multinationales géantes et l'atténuation de la frontière entre firme et marché nécessitent un contrôle accru de la société sur les entreprises.
- Rendre les entreprises socialement responsables - Férone G. p. 48-49 L'investissement socialement responsable fait irruption en France. Il peut contribuer à transformer le comportement des entreprises, même s'il existe là aussi un danger de standardisation des chartes éthiques au niveau mondial.
- Les limites du contrôle - Lorino P. p. 50-51 De nouveaux outils sont apparus pour renforcer le contrôle sociale sur les entreprises. Une tâche de plus en plus complexe, d'autant que les actionnaires ne sont pas les seuls à pouvoir légitimement revendiquer ce contrôle.
- "Nous revendiquons une place dans les conseils d'administration" - Kheliff J. p. 52-53 Montée du pouvoir des actionnaires, mutations technologiques, fusions, externalisations..., les bouleversements actuels au sein des entreprises nécessitent des contrepoids, notamment une place pour les syndicats dans les conseils d'administration.
- Entre stabilité et flexibilité - Beffa J.L.,Boyer R.,Touffut J.P. p. 54-56 La relation salariale fordiste a éclaté. La "flexibilisation de marché" se développe, au prix d'une précarisation croissante des salariés.
- Entreprises et territoires: une dépendance accrue - Veltz P. p. 57-59 L'activité se concentre dans les régions offrant le plus de ressources. Une polarisation qui profite aux grandes métropoles.
- Entre utopie et contre-pouvoirs - Frémeaux P. p. 60-62 L'entreprise capitaliste n'est pas vraiment démocratique, mais le développement progressif de droits collectifs et personnels a permis d'y créer des espaces démocratiques.