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En s'appuyant sur des exemples de pays occidentaux et du Tiers-Monde, l'auteur évoque les risques que les pays de l'Est peuvent courir dans leur transition vers le libéralisme s'ils subordonnent les libertés démocratiques aux objectifs économiques.

La Perestroika a engendré l'émergence des questions nationales en U.R.S.S. qui profiterait aux adversaires de Gorbatchev et pose toute la question du pouvoir à l'échelon local et central en U.R.S.S..

Les bouleversements en Europe de l'Est touchent les Nations-Unies. Les pays du Sud craignent que les grands problèmes du Tiers-Monde ne soient négligés.

La fin des rivalités Est/Ouest aux Nations-Unies consolide la communauté du Nord et risque d'accroitre la marginalisation des grands problèmes du Sud, formé d'Etats aux intérets souvent contradictoires.

L'Union soviétique encourage les négociations avec le Nicaragua. Les élections en Amérique Centrale seront décisives. Pour la première fois les U.S.A. n'ont pas justifié la lutte contre le communisme pour intervenir au Panama.

La détente U.R.S.S.-Etats-Unis accroit l'offensive destabilisatrice des Etats-Unis contre les sandinistes meme s'ils gagnent démocratiquement les élections présidentielles anticipées.

Les problèmes de l'Union soviétique se posent en Yougoslavie. Les réformes politiques et économiques suscitent des oppositions. Les forces armées sont en attente.

Ebranlée par la crise économique et la montée des irrédentismes, la Yougoslavie se voit contestée dans son intégralité territoriale. L'armée fortement réticente observe cette mouvance.

Le problème des nouvelles fonctions du Pacte de Varsovie et de l'OTAN. Le démembrement de l'Union soviétique peut faire imaginer un projet réformiste international.

Le rapprochement des deux grands risques de transformer l'OTAN et le Pacte de Varsovie en une communauté de sécurité du Nord dirigée contre le Sud.

La nouvelle donne à l'Est: une chance pour les Nations-Unies d'institutionnaliser la démocratie dans le monde. Encore faut-il que les bouleversements en U.R.S.S. ne débouchent sur une anarchie généralisée.

L'Europe est dépassée par sa géographie. Il devient nécessaire désormais d'affirmer une solidarité avec les démocraties renaissantes.

Le devenir institutionnel de la C.E.E. entre une fédération ou une confédération.

Prise entre l'étau des candidatures multiples et le rapprochement avec les pays de l'Est européen, la Communauté européenne risquerait de se réduire à une simple zone de libre échange. D'où l'idée de trouver de nouvelles formes d'association.

La guerre froide était confortable pour les Etats-Unis mais les secousses à l'Est vont poser des problèmes théoriques auxquels le néolibéralisme ne peut répondre.

La guerre froide ne signifie pas la résolution des problèmes des pays de l'Est. Ces derniers ne pourraient l'etre qu'en évitant le passage d'une orthodoxie à une autre: du communisme au libéralisme.

La dislocation du parti communiste en U.R.S.S. exacerbe les conflits ethniques dans le Caucase. Cependant ceux-ci ne sont pas nouveaux.

La tactique du Front populaire d'Azerbaidjan reflète les antagonismes ethniques, religieux, culturels très anciens. La guerre civile risque de recommencer dans cette partie de l'U.R.S.S..

Du sort des minorité dépend l'avenir de la démocratie. Ceaucescu attisait les conflits ethniques. La liberté nouvelle devra s'incarner dans les institutions.

Demeure hantée par les nationalismes, la révolution roumaine envisage une construction de la démocratie basée sur les minorités ethniques.

Le problème des minorités en Roumanie trouve son origine dans l'histoire de la constitution de l'Etat roumain. Dans sa conclusion, l'auteur cite le cas de la Bulgarie qui servirait d'exemple à la Roumanie pour sortir de la hantise des nationalismes.

Vaclav Havel estime que la réunification allemande devra passer par l'unité européenne. Le sentier de la démocratie devra tenir compte des frictions interethniques.

Le poids de l'histoire, les contraintes économiques et les pressions sociales imposent la prudence aux équipes dirigentes des pays du COMECON pour maitriser la transition longue et périlleuse de leur pays vers la démocratie et le libéralisme.

Devant l'effondrement du communisme à l'Est et la montée des nationalismes il s'agit d'envisager de nouveaux modèles politiques et économiques en Europe.

La voie de la démocratisation en Europe de l'Est bouleverse les paramètres de la géopolitique. Une présentation cartographique commentée de l'Europe permet une lecture générale de la situation actuelle du continent et de son passé. Carte.

Les populations libérées du stalinisme ne peuvent pas modifier seules les règles du capitalisme. Dans les démocraties les zones de pauvreté s'étendent.

Le tournant des années 80, c'est celui des inégalités qui se sont accrues en France comme jamais au cours des années précédentes.

Centres de décisions politiques, économiques et financières, les métropoles ne sont pas des exemples de démocratie sociale. L'artisanat dans le Tiers-Monde se réduit à une industrie pour touristes.

Contrastes de représentations mais aussi de richesses et de pouvoir social, Djakarta, ville capitaliste sous-développée, devenue mégalopole, croit de manière vertigineuse. Les divisions socio-spatiales et techniques ne cessent de se creuser entre espace riche et espace pauvre.

Au lieu d'etre une médiocre production pour touristes, l'artisanat dans le Tiers-Monde peut servir le développement endogène. La menuiserie au Rwanda sert d'exemple.

Le régime communiste se durcit à Pékin. L'écart se creuse avec Taiwan où la croissance économique permet l'approfondissement du débat démocratique.

La démocratie à Taiwan est sérieusement engagée.

La presse la plus prospère est celle qui bénéficie des aides publiques et elle prone les vertus du libéralisme. L'Etat devrait se consacrer aux entreprises se préoccupant d'informer le citoyen.

A la problématique du réchauffement du climat, la politique énergétique française propose le nucléaire comme solution. Des questions se posent: ne s'agit-il pas de relancer un secteur industriel déjà menacé? Que faire de la surproduction? L'auteur se demande si la population est-elle vraiment informée des termes du débat.

Le rétablissement des équilibres écologiques passe par la maitrise des dépenses d'énergie. Le lobby nucléaire pose de graves problèmes au gouvernement.

Pour économiser l'énergie, l'auteur propose la mise en place et la décentralisation partielle de la cogénération et les réseaux de distribution.

Malgré qu'il constitue une source importante d'énergie, le bois de chauffage n'est pas pris en compte dans les statistiques communautaires. La France qui ne fait pas partie de l'AIE, surestime son programme nucléaire en biaisant ses statistiques sur l'énergie.

L'auteur plaide pour l'accroissement des investissements pour l'économie de l'énergie, idée qui fait lentement son chemin dans les pays industrialisés ainsi que dans les pays du Sud et de l'Est en particulier.

Les ventes aux enchères font atteindre des prix astronomiques aux toiles. Les "maitres" modernes appartiennent à "l'art international".

L'inégalité et le déséquilibre entre le Nord et le Sud frappe les oeuvres artistiques ou ce qui est moderne est occidental, l'art international. Le reste est "tiers-mondiste", c'est "l'art populaire".

La justice en France est trop proche du pouvoir et trop éloignée du citoyen. Les statistiques prouvent le manque d'équité dans la société.

Pour l'auteur, la justice est à la fois le produit de la société et son reflet. Pour la France, il constate que la justice, docile envers le pouvoir, suscite la méfiance du citoyen.