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Revue |
Etudes de la documentation française Titre à cette date : Notes et études documentaires |
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Numéro | no 5102-03, 30 novembre 1999 |
Sélection d'articles
- La CEI: une union en panne? (1991-1999) - Hazard I. p. 13-35 Créée dans un contexte difficile de transition, touchée de plein fouet par la crise économique régionale et la fragilité du pouvoir russe, la C.E.I. cherche sans grand succès à concilier les intérêts divergeants de ses membres. Quel bilan tirer des premières années d'existence et de l'expérience de la Communauté? Quel est l'avenir de cette organisation si controversée?
- L'islam en Asie centrale: la part des héritages, le prix des transitions - Poujol C. p. 37-52 Majoritaire en Asie Centrale, l'islam y hérite d'une expérience unique, celle d'avoir été longtemps combattue par la russification tsariste puis par la sécularisation soviétique. S'ouvrant par étape sur l'extérieur, mais résistant et figé dans ses traditions, il pourrait jouer un rôle crucial dans le fragile équilibre géopolitique de l'Eurasie.
- Arménie 1995-1999: entre guerre et "normalité" - Ter Minassian T. p. 53-72 Depuis l'indépendance, en 1991, l'évolution de l'Arménie est déterminée par une politique extérieure, dont la capacité de négociation réduite est encore entravée par la question du Karabagh, affirmée au fil de la décennie comme une source récurrente de légitimité politique, jusqu'à transmettre le pouvoir aux mains d'hommes politiques proches des militaires.
- La Géorgie, à l'Ouest toute! - Gordadzé T. p. 73-87 Quels ont été les changements accomplis ces dernières années, les progrès et les échecs enregistrés par la Géorgie, jeune sujet du droit international dans la construction de son Etat, sa démocratisation et son intégration dans la communauté internationale?
- Russie: l'Etat disqualifié - Raviot J.R. p. 89-106 La crise financière d'août 1998 a provoqué une crise politique et institutionnelle ainsi que la démission du premier ministre, S. Kirienko. Les parlementaires entendent en profiter pour renforcer leur capacité d'influence sur l'exécutif et imposent la nomination d'E. Primakov. Mais l'Etat est au bord de la faillite et le nouveau gouvernement devra prendre rapidement les mesures qui s'imposent.