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Autrement - collection Mémoires Titre à cette date : Autrement. Collection Mémoires |
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Numéro | no 52, septembre 1998 |
Sélection d'articles
- 1948, la Palestine déracinée - p. 17-56 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame la création de l'Etat d'Israël. Les troupes israéliennes prennent Haïfa, Jaffa, Jérusalem-Ouest, Acre, Safad. Pour les Palestiniens, c'est la nakba, le "désastre" de l'exode. Le cercueil ou la valise. Les mouvements nationalistes, eux, choisissent de s'organiser en diaspora sur cette terre désormais confisquée.
- Les années fedayin - p. 57-117 En découdre avec l'Etat hébreu... Après des débuts balbutiants, les fedayin auréolés de leurs exploits, y sont parvenus. Leur liberté est désormais totale. Mais la dynamique de la révolution palestinienne effraie les dirigeants des pays arabes. Les événements de "septembre noir" de 1970 portent un coup sévère à la cause.
- Liban, le dernier sanctuaire - p. 118-149 1970-1982, Beyrouth "capitale d'adoption" des fedayin. Pourtant, le Liban d'abord enthousiaste se désolidarisera de ses hôtes. Les Palestiniens auraient-ils eu tort de refuser la paix des accords de Camp David? Les bombardements massifs israéliens sur la capitale libanaise, devenue martyre, achèvent d'isoler la direction palestinienne.
- La divine surprise de l'Intifada - p. 150-186 Décembre 1987. Un banal incident dans la bande de Gaza transforme des jeunes en manifestants. L'Intifada, la "révolte des pierres" est née. La violence de ces adolescents étonne. Cette véhémence, d'abord opportune pour Arafat, l'amènera à privilégier la voie diplomatique.
- Lendemains amers en Palestine autonome - p. 187-221 Aujourd'hui, l'Autonomie palestinienne ne gère qu'une infime partie de son territoire. Il n'y a aucune continuité territoriale entre ces enclaves séparées les unes des autres par des colonies juives, Niveau de vie alarmant et abandon total des réfugiés du Liban par l'ONU: la population est en pleine désillusion.