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La question majeure de ce texte concerne l'effet du phénomène religieux sur les relations entre les peuples et en particulier sur la part de responsabilité qui lui incombe à l'origine des conflits.

La religion est un facteur beaucoup plus important qu'il ne l'a été dans la vie des peuples, dans la géopolitique nouvelle qui se dessine; mais elle est moins que jamais ce phénomène unilatéral que l'on nous décrit souvent.

Le facteur religieux est présent dans les conflits qui ensanglantent, depuis 1991, l'ancienne Yougoslavie. Cependant s'il est présent, il n'est pas le principal et, surtout, il n'est pas pur, mais composite.

Grâce à un conflit prolongé sur plusieurs années, l'islamisme algérien a donné la preuve qu'il est devenu une tendance lourde. Quelle que soit désormais la fortune des armes, ce fait devra être pris en compte pour revenir à une situation normale.

L'Etat en France est en crise. La mondialisation et la décentralisation l'ont mal mené. Le rapport Picq apporte quelques propositions de réforme.

-Les critères du service public. -Les forces armées: un service public.

Le concept de mobilisation industrielle, abandonné durant la guerre froide, pourrait se révéler de nouveau pertinent en raison de la nouvelle donne géopolitique à l'échelle mondiale, qui se traduit par une certaine course au désarmement tempérée par une incertitude quant à l'avenir.

-Les effets conjugués des coupes budgétaires et de la crise économique. -Une réforme militaire nécessaire mais difficile à mettre en oeuvre. -Un dialogue fragile entre pouvoir civil et communauté militaire.

La reconversion des villes "fermées" de l'ex-URSS, villes liées étroitement au complexe militaro-industriel soviétique, est une tâche dont les modalités ne sont pas aisées à définir, qui requiert une mentalité qui n'est pas celle des Russes, et dont on ne voit pas l'aboutissement.

-Croissance démographique et exode rural. -Réformes économiques, sociales, et droits de l'homme. -Vers une monarchie parlementaire?

Alors que l'Afrique est en proie à de violents affrontements et ignore souvent la démocratie, le Botswana et la Namibie prospèrent politiquement et socialement. Une bonne gestion des ressources (diamants) et des dirigeants politiques volontaires permettent à ces deux nations d'envisager d'heureuses perspectives.

-La mutation politique du Salvador. -Le défi socio-économique et ses conséquences politiques. -Le départ de l'ONUSAL et l'ouverture internationale.

-Nation, homogénéité, identité. -Le nettoyage ethnique, une pratique fréquente depuis 1918. -Logique démocratique, logique ethnique. -Que faire?

L'augmentation des coûts de conception, de mise en oeuvre, d'exploitation dans le secteur spatial et la mise en place de constellations de satellites vont poser un véritable défi technologique et financier aux Etats désirant s'équiper.

-Des opérations de maintien de la paix aux résultats inégaux. -Une doctrine volontariste. -Les propositions françaises.

-Un contexte de violence multiforme. -Un monde de résolution non officiel des conflits.

"Une réserve plus réduite, mieux fermée, plus disponible, mieux instruite, accordant la priorité aux cadres volontaires, véritables professionnels à temps partiel", tel est l'objectif fixé par le livre blanc. La marine s'est engagée résolument dans cette voie.

En vingt années d'existence, le GIGN a effectué près de 650 interventions au cours desquelles environ 350 otages ont été libérés et pas moins de 550 malfaiteurs arrêtés.

A l'issue des quatorze années de mitterrandisme, on peut constater un certain nombre d'évolutions significatives qui doivent conduire à s'interroger sur l'avenir des relations franco-africaines et tout particulièrement de la politique française de coopération avec l'Afrique.

La présidente sri-lankaise Chandrika Kumaratunga était assurée que son pays allait vers une résolution du problème tamoul. La brutale rupture de la trêve par le LTTE (Liberation Tigero of Tamoul Eclam) le mercredi 19 avril 1995 fut pour elle et pour l'ensemble du pays, un immense échec.