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Dans cet entretien, le président sénégalais aborde l'avenir de l'Afrique aussi bien sur le plan politique que sur celui des ressources naturelles, de la révolution démographique ou de l'urbanisation. Il parle du problème des frontières, de la religion et de la place de son pays et du fleuve du même nom dans les projets de développement actuels.

-L'embellie économique et ses limites. -L'échec de l'Etat-parti. -Le retour de l'Afrique traditionnelle. -Des Grands Lacs aux deux Congos: la nouvelle donne. -La Corne de l'Afrique à la recherche d'un nouvel équilibre. -Afrique du Sud: vrais ou fraux espoirs? -Nigéria: le colosse aux pieds d'argile.

Les relations entre la France et l'Afrique se doivent d'évoluer au delà du cercle fermé des gouvernants. Politiquement, la France doit reconnaître dans les Africains de véritables partenaires pour un avenir commun.

Dans cet entretien, l'auteur à travers la notion de pouvoir aborde l'histoire de l'Afrique (esclavage, colonisation), traite des problèmes de frontières, d'indépendance, de religion. Il évoque l'avenir de l'Afrique qui passe par une indispensable démocratisation.

-Les traces indélébiles de la guerre des Boers. -Le tournant catastrophiques de 1948. -Le poids démographique de la population noire. -Le géant économique du continent africain. -Une masse critique de millions de jeunes sans formation. -La nécessité absolue de contrôler la vague de criminalité. -Le miracle d'une transmission pacifique du pouvoir.

Bien que désormais démocratique, l'Afrique du Sud est face à de graves problèmes: très fort taux de chômage du à un système éducatif défaillant, forte criminalité et monnaie sérieusement ébranlée. Elle doit de plus accepter sa diversité ethnique et améliorer ses relations avec les Etats-Unis.

-Le nouvel activisme islamique du président libyen. -Un regain d'intérêt pour le Tchad. -Traiter d'égal à égal entre Arabes et Africains. -Un gigantesque projet "unioniste" de voie ferrée.

A l'origine des crises que vit l'Afrique centrale on trouve des facteurs externes (héritages de la colonisation, sous-développement) et des facteurs internes (mauvaise gestion, absence de politique de développement). L'Afrique centrale connait de graves troubles civils. Ces troubles entretenus pendant la guerre froide subissent aujourd'hui la nouvelle donne internationale.

Sur les cinq Etats que compte la Corne orientale de l'Afrique, deux sont issus de récentes guerres civiles: le Somaliland et l'Erythrée et trois sont situés au centre de zone de turbulence particulièrement dangereuses: la Somalie, Djibouti et l'Ethiopie.

La tournée de Clinton dans la région des Grands Lacs a marqué l'implication des Etats-Unis pour cette zone habituellement à l'écart de leurs préoccupations. Le jeu des alliances américaines dans cette région a été bouleversé.

Les affaires africaines ont toujours été suivies avec soin par le Département d'Etat américain qui dispose sur le continent noir d'un réseau diplomatique aussi dense que celui des autres pays.

-Idéal humaniste et intérêts économiques. -Les grandes épidémies vont de pair avec les flux migratoires. -Responsables: les grandes puissances, l'ONU, les Africains eux-mêmes. -Quelle démocratie pour l'Afrique?

-L'inquiétude face aux plans d'ajustement structurel. -Les inquiétudes d'une partie de l'Afrique face à l'euro. -Zone franc et europe. -Permanence ou non de la zone franc. -Zone franc et cohésion africaine.

Pour l'Africain, chaque pays européen continue à peser son poids spécifique sans tenir compte de son appartenance à l'Union. L'Union européenne donne quant à elle l'impression d'avoir une présence moins affirmée que lorsque chaque pays agissait chacun de son côté.

L'émergence des nouvelles technologies de l'information a permis d'instaurer en Afrique une nouvelle donne pédagogique (formation allongée, enseignement à distance) qui ne pourra s'épanouir qu'avec une donnée politique nouvelle. Face à l'offensive américaine, la francophonie doit prendre ses responsabilités et les contenus des programmes de formation doivent être révisés.

-Quelques données chiffrées. -Le pétrole, source de conflits? -Une manne dont la gestion a été le plus souvent un échec. -Nouvel essor attendu de la production africaine. -L'Afrique saura-t-elle saisir ses nouvelles chances?

L'Afrique connait une croissance démographique soutenue et sa dette extérieure paralyse son économie. Le passage à l'économie de marché a été chaotique. Par contre, elle effectue une montée en puissance sur la scène pétrolière. Qu'en est-il à ce sujet au Nigéria, en Angola, au Gabon, au Congo, au Cameroun ou dans les autres pays producteurs plus modestes (Guinée Equatoriale et Tchad).

L'industrie pétrolière prend un essor considérable en Afrique. L'off-shore profond n'en est qu'à ses débuts et déjà les sociétés américaines font une avancé indéniable.

La part de la production pétrolière off shore dans la production totale de la région du golfe de Guinée devrait dépasser 70% en 2000 contre 59% en 1996.

-Une grande confusion sur les chiffres de pétrole déjà produit. -Des données incroyablement peu fiables. -De gigantesques économies d'énergie restent à faire. -Pour un audit international des réserves mondiales.