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Revue | La Nouvelle revue Géopolitique |
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Numéro | no 66, juillet 1999 |
Sélection d'articles
- Du patriotisme sportif - Druon M. p. 3-5 Si le sport semble être devenu le dernier refuge du patriotisme, c'est parce qu'il possède toutes les vertus qui font défaut non seulement en politique mais dans la société actuelle.
- Le sport dans l'histoire - Thomas R. p. 6-14 Le sport reste un symbole de la civilisation et du progrès technique, mais, de pratique à vocation éducative, il est devenu un instrument politique, avant de se transformer en machine économique.
- La nouvelle donne géopolitique 1919-1939 - Arnaud P. p. 15-24 Si, avant la première guerre mondiale, le sport de compétition avait été un divertissement entre gentlemen, son internationalisation et son succès populaire ont incité tous les Etats et tous les régimes politiques, démocratiques ou autoritaires, à en détourner les fonctions et les usages.
- Chine, Corée, Japon: les jeux de la politique - Joyaux F. p. 25-28 En Asie, comme ailleurs le sport est plus un moyen de se distinguer, de revendiquer, de s'opposer ou même de s'imposer qu'un moyen d'intégration ou d'unité.
- Football et géopolitique - Boniface P. p. 29-34 Partout dans le monde, les matches de l'équipe nationale de football fédèrent les citoyens. Si l'attachement à la nation est un référendum quotidien, les compétitions internationales permettent d'organiser régulièrement des référendum de 90 minutes.
- Sport politique et politique du sport de la R.D.A. - Hurtebize C. p. 35-44 Le laboratoire sportif est-allemand est devenu un exemple d'efficacité constamment imité, et dans presque tous les sports olympiques dont l'importance politique est grande un système spécifique s'appuie sur les éléments fondamentaux de ce modèle.
- Le sport, facteur de paix ou de guerre à l'époque contemporaine? - Mignon P. p. 45-50 Il faudrait prendre au sérieux la puissance de révélation du sport et son rôle de garant de valeurs qui ne sont pas seulement celles défendues par les bureaucraties internationales ou les nouveaux investisseurs qu'il a générées.
- Le sport à l'épreuve du marché - Bourg J.F. p. 51-58 Face à l'ultralibéralisme, il appartient aux instances sportives de reconquérir le pouvoir et de refonder leur légitimité sur une véritable éthique qui s'est trouvée pervertie par la pénétration incontrôlée de la finance dans le sport professionnel.
- Femmes, sport et relations internationales - Dechavanne N. p. 59-66 Le sport ne peut ignorer la politique -sans pour autant en être dépendant-, et développer le sport féminin tout en faisant participer les femmes à la direction du sport peut aider celles-ci à revendiquer des droits démocratiques.
- Sport et tiers monde - Fates Y. p. 67-72 Lieu nouveau de confrontation entre les hommes et entre les Etats, le sport place l'individu dans la trajectoire d'un devenir moderne, impose la mixité hommes/femmes et conquiert un espace public. Mais, à trop vouloir en faire un outil du politique, il est devenu une arme à double tranchant, générant parfois ses propres conflits.
- Un idéal et ses dérives - Mzali M. p. 74-78 La déterioration des valeurs sportives due à la marchandisation du milieu sportif traduit non seulement une crise du sport, mais aussi une crise éthique et sociale.
- Les avatars de l'olympique contemporain - Augustin J.P. p. 79-88 Les jeux olympiques sont le théâtre où s'affichent l'inégalité, les rapports de force et les hiérarchies économiques et politiques mondiales. L'ordre sportif international y reste dominé par les pays les plus riches et l'Europe y maintient sa prépondérance historique.
- Le CIO dans la tourmente - Jennings A. p. 89-93 Le CIO ne veut pas perdre son statut actuel de club privé se recrutant par coopération. Il souhaite être totalement autonome mais recherche parallèlement des faveurs fiscales de la part des gouvernements et s'accomode de la participation des contribuables au coût d'événements sportifs dont il tire d'énormes profits.
- Une lecture géopolitique des Jeux Olympiques - Praicheux J. p. 94-98 L'olympique, otage du politique dans les années 70 et 80, est devenu le lieu d'expression d'énormes enjeux économiques. Dans ce cadre, le CIO est confronté à un dilemne: rester l'arbitre des appétits économiques tout en étant le garant d'un mondialisme sportif.