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Revue | Pouvoirs |
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Numéro | no 89, avril 1999 |
Sélection d'articles
- Principes éthiques, pouvoir médical et responsabilités du praticien - Joulannet P. p. 5-14 Depuis une trentaine d'année, la médecine a énormément évolué, et il faudra trouver de nouveaux équilibres entre les pouvoirs ou les responsabilités des acteurs concernés dans le respect des principes éthiques fondamentaux, mais aussi des droits de chacun.
- Les droits des malades - Evin C. p. 15-30 La reconnaissance des droits des malades se heurte à deux obstacles au moins: le fait que ces droits soient éclatés entre des textes de nature diverse et qu'ils remettent en cause un paternalisme médical qui n'a pas encore complètement disparu aujourd'hui.
- La responsabilité juridique du médecin - Maugüe C. p. 31-50 La responsabilité juridique des médecins à l'occasion de leur activité professionnelle est en voie de développement, de même que de nouveaux mécanismes de réparation des dommages causés par les actes de soins.
- Vers le déclin du "pouvoir médical"? - Hassenteufel P. p. 51-64 Il y a une certaine érosion du pouvoir médical en Europe, du fait de l'encadrement croissant de la pratique médicale par des acteurs externes, en fonction de critères économiques, et aussi à cause d'une certaine perte du pouvoir d'influence des médecins sur les décisions de politique publique.
- Les acteurs de la politique de santé - Stasse F. p. 65-78 La politique de santé met directement en jeu 10% de la richesse nationale et plus d'un million et demi d'emploi. Ses acteurs sont nombreux et appartiennent surtout aux univers politique, professionnel et médiatique. La complexité des compétences et des zones d'influence rend difficile toute rationalisation du système.
- Progrès de la médecine et économie de la santé: faut-il limiter les dépenses médicales? - De Kervasdoué J. p. 79-100 L'article s'attache à démontrer qu'une éventuelle privatisation du financement du risque maladie ne réduirait pas la croissance de ces dépenses, mais l'augmenterait, en outre, elle ferait s'accroître l'exclusion et alourdirait les charges de l'entreprise.
- Le poids des industries pharmaceutiques - Cahuzac J. p. 101-118 Depuis vingt ans les médecins subissent l'influence de l'industrie, et l'Etat a échoué dans sa maîtrise des dépenses pharmaceutiques comme dans sa volonté de constituer des pôles indusriels pharmaceutiques de niveau mondial.
- Les syndicats de médecins contre l'organisation de la protection sociale, tout contre - Brémond M. p. 119-134 L'indispensable maîtrise des prélèvements sociaux constitue une contrainte incontournable appelant de nouvelles formes d'organisation de la santé, et pour avancer dans cette voie, les pouvoirs publics devront se sortir de la "maîtrise médicalisée", qui constitue un véritable piège idéologique tendu par le syndicalisme libéral.
- L'ordre des médecins: quels pouvoirs? - Glorion B. p. 135-144 L'efficacité et la multiplicité des thérapeutiques sont au premier plan des préoccupations sanitaires et l'Ordre des médecins pourrait contribuer, par une actualisation de ses attributions et de ses moyens, à relever ces défis.
- La recomposition des territoires - Guigou J.L. p. 147-150 Les collectivités locales de base, comme les régions, doivent promouvoir la coopération entre les composantes de la société locale plus que se muer en micro-souverains pratiquant à leur échelle un centralisme univoque d'essence jacobine.
- L'opposition au Maroc - Cubertafond B. p. 151-160 Au Maroc, sous la pression des couches sociales mieux éduquées, mieux informées et ouvertes au monde, l'étau se desserre et le jeu politique s'assouplit, laissant s'entrouvrir les portes pour certaines idées et certaines relèves.
- Stabilité gouvernementale et complexité territoriale - Vilanova P. p. 161-168 Jusqu'aux élections générales de l'an 2000, la vie politique espagnole devrait être marquée par le clivage entre centre et périphérie, ce qui signifie que la question de la distribution territoriale du pouvoir reste ouverte.