Contenu du sommaire : Les oeillères de la Banque mondiale et du FMI

Les oeuvres de Céline de l'après-guerre révèlent une structure et une terminologie qui, pour implicites qu'elles soient, trouvent leur origine dans la tentative révisionniste de falsification de l'histoire illustrée en France, dès le procès de Nuremberg, par Maurice Bardèche et Paul Rassinier.

Réfugié au Danemark alors qu'on instruit son procès en collaboration, Céline construit et ressasse sa défense.

Dans cet entretien, l'auteur revient sur les lignes de fractures qui opposent le monde arabo-musulman et les pays occidentaux.

La gauche européenne ne pourra sortir de la crise d'idées qui la carctérise qu'en prenant au sérieux l'idéal d'émancipation de l'individu, afin de donner de nouveaux fondements aux promesses de liberté et d'égalité.

En Afrique subsaharienne, sous prétexte de soumettre ses interventions à de stricts critères économiques, le FMI veut tout ignorer des conséquences politiques et sociales de son action. Parce qu'il encourage une privatisation à outrance du pouvoir politique et des ressources de ces pays, le catéchisme néolibéral de la Banque a pourtant des effets socio-politiques désastreux.

Uniquement préoccupé de sécuriser le remboursement de la dette extérieure algérienne, le F.M.I. feint de voir dans l'Algérie un pays "normal" : il conforte ainsi un régime cynique, qui n'hésite pas à tirer parti politiquement des aides extérieures et porte sa part de responsabilité des violences actuelles.

Dans les pays d'Europe centrale et orientale comme dans les nouveaux Etats indépendants nés de l'éclatement de l'ex-URSS, l'action de la Banque, souvent acteur déterminant de la transition est positive quoiqu'inégale. Le rééquilibrage géographique provoqué par cette ouverture à l'Est doit pourtant porter la Banque à revoir certaines de ses modalités d'intervention.

Certains spécialistes ont reproché au F.M.I. d'avoir prolongé ou aggravé la récente crise financière en Asie du Sud-Est. Certes, les choix techniques effectués dans le feu de l'action peuvent être discutés. Mais les questions fondamentales portent plutôt sur l'étendue et la nature de la coopération économique internationale.

Après la vague de violence qu'il a engendré au Kosovo, Milosevic tient en suspens l'Europe et ses partenaires. Malgré les atrocités qu'il a fait subir, il a regagné la confiance des diplomates. Le Tribunal international pourrait, en le plaçant sur le banc des accusés de crime contre l'humanité, contribué à son isolement.

Si Lionel Jospin jouit d'un halo de stabilité sans précédent, il reste néanmoins de nombreuses incetitudes politiques à moyen et long termes qui pourrait jouer en sa défaveur.

La réforme du mode de scrutin pour les élections au parlement européen permettrait d'aborder les grands débats qui pourrait mettre réellement l'Europe en cause. En effet, pour l'instant, tout débat proprement politique sur le sujet est éliminé. (Bibliographie, tableaux).