Contenu du sommaire : Le Mexique dans les migrations internationales

Revue Hommes et migrations Mir@bel
Numéro n° 1296, mars-avril 2012
Titre du numéro Le Mexique dans les migrations internationales
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Dossier : Le Mexique dans les migrations internationales

    - p. 6
    • Introduction - p. 6 accès libre
    • La dynamique migratoire au Mexique. Un futur incertain - Jorge Durand p. 12 accès libre avec résumé
      L'émigration mexicaine en direction des États-Unis pourrait bien être arrivée à saturation. Le Mexique en pleine explosion démographique constituait pourtant une réserve de main-d'œuvre pour son puissant voisin du Nord. Désormais, la circulation migratoire entre le Mexique et les États-Unis se heurte à une frontière de moins en moins perméable. Depuis plusieurs années, la perception négative des migrants mexicains sur le territoire américain se conjugue à une politique dissuasive censée répondre à la crise économique.
    • Migration et développement. De l'ambivalence à la désillusion ? - Silvia E. Giorguli Saucedo et Edith Y. Gutiérrez p. 22 accès libre avec résumé
      Dans un contexte d'incertitude économique et politique, la migration vers les États-Unis est de moins en moins envisagée par les Mexicains comme une opportunité, phénomène qui se combine à un important flux de migrants de retour. Pour la première fois, le solde migratoire est proche de zéro. Ce nouveau scénario permet de réévaluer les modestes contributions de la migration internationale au développement local et de repenser l'impact de la migration, tout comme les défis que ces changements impliquent pour l'avenir.
    • L'industrie de la migration. Organiser la mobilité dans le système migratoire Mexique-Etats-Unis - Ruben Hernandez-Léon p. 34 accès libre avec résumé
      Entre le Mexique et les États-Unis, le transport des migrants est devenu une véritable industrie. Des compagnies d'autocars ayant pignon sur rue disputent ce juteux marché à de multiples acteurs informels équipés de camionnettes qui sillonnent les régions frontalières. Suivant qu'ils aient ou non des papiers, les migrants font appel à l'un ou l'autre de ces modes de transport. Monterrey, Houston, Tijuana ou San Diego constituent les plaques tournantes de ce commerce dont l'objet est de vendre aux migrants les conditions de leur mobilité.
    • Le coyotage et les barrières imposées à la mobilité humaine par les Etats nationaux. Le cas des Mexicains et Centraméricains migrant vers les Etats-Unis - David Spener p. 46 accès libre avec résumé
      Au Mexique et dans les pays centraméricains, les inégalités économiques poussent des milliers de personnes à abandonner leur pays d'origine pour chercher une place sur le marché de l'emploi américain. N'ayant pour la plupart aucune chance d'entrer aux États-Unis par la voie légale, les migrants sont obligés de faire appel aux services de passeurs, les “coyotes”. Soumis à toutes formes de violence, de rançonnage voire d'exécution par les cartels de la drogue ou les passeurs eux-mêmes, les migrants sont victimes de l'incurie de l'État mexicain.
    • Contrôle des frontières. Questions de droits humains et d'éthique sur une stratégie états-unienne - Nestor Rodriguez p. 54 accès libre avec résumé
      Le renforcement de la frontière entre les États-Unis et le Mexique a un effet direct sur ceux qui tentent de la franchir. Face un passage rendu de plus en plus difficile, les migrants n'ont d'autre choix que de traverser des zones dangereuses. Pour contourner cette politique de dissuasion, ils risquent leur vie. La police des frontières américaine est en première ligne de ce dispositif. Derrière, c'est toute une bureaucratie qui semble rester sourde aux conséquences tragiques de sa politique migratoire.
    • La nouvelle loi sur la migration au Mexique ou "Le bon, la brute et le truand" - Primitivo Rodriguez Oceguera p. 64 accès libre avec résumé
      Pays d'origine, de destination, de passage et de retour des migrants, Le Mexique vient de se doter en 2011 d'une nouvelle loi sur la migration. Si la volonté de mieux encadrer les flux de populations en provenance ou à destination des États-Unis peut paraître louable en termes de défense des migrants, elle traduit surtout l'application d'une stratégie sécuritaire sous la houlette du voisin américain. Pour paraphraser le célèbre western de Sergio Leone : “Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui sont contrôlés… toi, tu es contrôlé”.
    • Ethnicités transnationales. Migrations indigènes mexicaines vers les Etats-Unis - Laura Velasco Ortiz p. 74 accès libre avec résumé
      L'étude des migrations indigènes d'origine mexicaine aux États-Unis questionne la notion d'identité définie à partir de la seule référence à l'État-nation d'origine. L'appartenance ethnique excède en effet l'appartenance nationale. Les Purépechas, les Nahuas ou les Mixtèques, par exemple, revendiquent une identité ethno-raciale spécifique qui leur permet de maintenir et d'affirmer une cohésion de groupe dans leur pays de destination. Une manière d'échapper aux assignations identitaires ou plutôt de se les réapproprier.
    • Migration de retour. Un regard quantitatif sur les enfants arrivant au Mexique en provenance des Etats-Unis - Victor Zuniga p. 88 accès libre avec résumé
      Le flux migratoire de retour des États-Unis vers le Mexique est en pleine augmentation. Pour preuve, le nombre d'enfants et d'adolescents considérés comme des migrants de retour inscrits dans les écoles mexicaines. Ils sont actuellement plus de 400 000 à être nés ou à avoir débuté leur scolarité sur le territoire américain. Bénéficiant de la double nationalité, américaine en vertu du droit du sol, et mexicaine en vertu de celui du sang, ces enfants sont confrontés à des choix identitaires dans le pays d'origine de leurs parents.
    • Migration et tradition. La fête patronale entre changement et continuité - Patricia Arias p. 100 accès libre avec résumé
      Au Mexique, dans les communautés rurales, les célébrations des fêtes patronales sont le point d'orgue du culte rendu aux saints. Organisées à l'échelle des villages dont elles mobilisent les populations, elles permettent de célébrer la permanence d'une identité commune. La participation de chacun est requise en fonction des responsabilités qu'il occupe dans la communauté. Non contents de faire des fêtes patronales l'occasion d'un retour, les Mexicains imposent aux migrants d'y participer financièrement. Une exigence qui ne va pas sans heurts lorsque se distendent les liens avec le village d'origine.
  • Repérage

  • Débat

  • Kiosque

  • Musiques

  • Cinéma

    - André Videau p. 148 accès libre
  • Livres

    - Monique Ayoun, Eugénie Barbezat et Mustapha Harsoune p. 150 accès libre