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L'intervention militaire de la France au Mali, engagée le 11 janvier 2013 avec l'Opération Serval, a pris par surprise l'opinion aussi bien que la plupart des commentateurs. Cet article se propose d'examiner le sens d'une intervention à double détente, avec des objectifs mondiaux (lutte contre le terrorisme) et nationaux (réunification du Mali). Il insiste sur la spécificité de cette Opération ainsi que sur la nécessité d'un relais politique aux succès militaires.

Si la question « Qu'est-ce que l'Europe a fait pour nous ? » domine les discours, ce qui frappe en arrivant au Royaume-Uni, au-delà de l'étonnement devant la singularité britannique, c'est de constater à quel point l'intégration européenne est en réalité bien plus avancée qu'on ne veut l'avouer. Le discours anti-européen, même s'il s'est insinué dans tous les domaines de la vie sociale, semble ainsi divorcé de la réalité économique et humaine.

Face aux technologiques numériques, la question de la lecture des jeunes est souvent traitée comme un problème, concernant tant l'activité lecture et l'économie du secteur afférent que la socialisation des jeunes générations. La métaphore des jeunes générations pourrait être, comme le suggère Michel Serres, celle de la petite Poucette qui tient potentiellement le monde entre ses mains via un terminal numérique, lieu d'une nouvelle bibliothèque, individuelle voire intime.

Les recompositions familiales contemporaines, procédant non du destin mais de la volonté, sont devenues une problématique majeure du droit civil et du droit social de la famille. Avant d'être politiques, philosophiques et morales, de multiples interrogations pratiques et méthodologiques nourrissent la gazette de l'expertise des recompositions. De quoi parle-t-on ? Combien de personnes, et, parmi elles, combien d'enfants sont-ils concernés ?

Écrivain, philosophe et homme politique du début du XIXe siècle, Benjamin Constant a mis les droits sacrés de l'individu au centre de la réflexion politique. C'est pourquoi de nombreux commentateurs voient en lui l'un des prophètes du libéralisme moderne. En un sens, cette appréciation est loin d'être erronée : sa conception de la liberté n'est-elle pas à l'origine d'une pensée diffuse qui domine encore largement notre époque ?

Lorsqu'un évêque de Rome choisit pour la première fois de s'appeler François, cela provoque une interrogation singulière. Sa puissance évocatoire est retentissante lorsqu'il s'agit de François d'Assise. Elle dit aussi bien les fissures d'une Église en ruines que la vocation reçue de la reconstruire. Mieux encore, le nom de François évoque qu'il ne s'agit pas simplement d'agir pour les pauvres en vue de les réintégrer au cœur de la vie sociale, mais de se laisser évangéliser à partir d'eux.

Au-delà du cercle des lettrés, l'iconographie va constituer le vecteur essentiel du mythe de Don Quichotte, car il y apparaît comme un rêveur animé par un idéal. L'attaque menée contre les moulins à vent donne lieu à des transpositions variées où l'ingénieux hidalgo s'en prend sans succès aux maux qui affectent chaque époque. Ni Hamlet, ni Don Juan, ni Faust ne partagent un tel privilège.