Contenu du sommaire : La Conférence ministérielle de l'OMC à Doha. Le cycle du développement.

Revue Courrier hebdomadaire du CRISP Mir@bel
Numéro no 1739-1740, 2001/34
Titre du numéro La Conférence ministérielle de l'OMC à Doha. Le cycle du développement.
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • La Conférence ministérielle de l'OMC à Doha. Le cycle du développement. - Jean-Marie Warêgne p. 5-88 accès libre avec résumé
    L'échec de la troisième Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce tenue à Seattle en novembre 1999 a révélé l'émergence des pays en voie de développement au sein du système commercial multilatéral et celle de leurs revendications souvent appuyées par les ONG du Nord et du Sud. et a fortement orienté les décisions prises à Doha. Pendant deux ans, les thèmes restés en suspens après Seattle ont fait l'objet de travaux et de discussions intenses au cours desquels les pays en voie de développement ont fait preuve de beaucoup de cohésion. Des documents ont été préparés en vue de la Conférence ministérielle de Doha sur les thème sensibles : l'agriculture, la mise en oeuvre effective des accords de base de l'OMC, le commerce et l'investissement, le commerce et la concurrence et la problématique de l'accès aux médicaments. Jean-Marie Warêgne se base sur ces travaux pour analyser les enjeux de la Conférence de Doha. Il analyse la position des principaux acteurs de la Conférence : les PVD, l'Union européenne et les Atats-Unis. Il synthétise les thèmes qui ont été débattus durant deux ans dans les enceintes spécialisées de l'OMC lors des différentes réunions informelles et formelles du Conseil général de l'OMC. L'auteur restitue les principaux moments de la négociation très tendue qui a prolongé d'un jour la durée de la Conférence de Doha en novembre 2001. Parmi les résultats de la Conférence, Jean-Marie Warêgne détaille les thèmes retenus pour les futures négociations et les travaux à entreprendre. Il analyse de façon approfondie le problème de l'accès aux médicaments dans les PVD à travers les cas de l'Afrique du Sud, de l'Inde et du Brésil et éclaire ainsi la décision importante prise à Doha à ce sujet en faveur de la santé publique.