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Revue Etudes anglaises Mir@bel
Numéro Tome 55, janvier-mars 2002
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
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  • Chronique

  • Comptes rendus

  • Articles

    • Un amant : la première traduction française de Wuthering Heights par Téodor de Wyzewa - Bénédicte Coste p. 3-13 accès libre avec résumé
      Cet article analyse la première traduction française de Wuthering Heights par T. de Wyzewa en 1892 sous le titre d'Un amant. Le titre, la préface et les coupures opérées obéissent à la mythologie brontëenne visant à laisser de côté la question du texte. La position du traducteur fait écho à la position narrative et apparaît comme l'illustration des rapports entre l'homme et le féminin au xixe siècle, relayés par le duo de l'hystérique et du maître dans les Études sur l'hystérie (1894) de Freud et Breuer.
    • The Impotent Eye and the Nineteenth-Century City: problems of representation in De Quincey and Dickens - Sara Thornton p. 14-27 accès libre avec résumé
      Cet article étudie la relation problématique entre l'esthétique et les complexités de l'espace urbain du xixe siècle. Comment représenter ce que l'on n'arrive plus à « voir » ? Le regard contient un désir à la fois scopique et gnostique qui est constamment frustré dans les textes de De Quincey et Dickens : la ville n'offre au regard que des fragments ainsi qu'une surface trompeuse, mouvante et éphémère qui cache des profondeurs spatiales et temporelles. Voir et représenter sont des activités palimpsestueuses ; rêve, mémoire et texte viennent se greffer sur l'image rétinienne. Les contre-mythologies créées par De Quincey et Dickens pour figurer la ville sont lues à l'aide du travail de Benjamin sur le rêve et le fétichisme marchand.
    • L'apprentissage de la lecture dans Adam Bede - Sylvie Jougan p. 28-39 accès libre avec résumé
      Cet article essaie de montrer en quoi le parcours initiatique subi par le héros éponyme du premier roman de George Eliot s'apparente à l'apprentissage de la lecture. Adam Bede nous fait réfléchir à ce processus de production du sens qu'est la lecture, notamment au moyen de trois métaphores : placées en des endroits stratégiques du texte, elles « écrivent la lecture » (Barthes), tout autant qu'elles s'efforcent de formuler une définition claire de la sympathie ? notion-clé chez George Eliot. L'analyse finit ainsi par faire apparaître que la relation entre lecture de textes de fiction et sympathie est une véritable relation d'identité. Proust ne disait pas autre chose.
    • Progrès et illusion théâtrale : la scène engagée de George Bernard Shaw dans Heartbreak House (1915) - Stéphane Guy p. 40-50 accès libre avec résumé
      ?uvre majeure de George Bernard Shaw, Heartbreak House illustre sa conception d'un théâtre engagé : pour permettre le progrès de la société anglaise, le théâtre peut rétablir un lien entre l'esthétique et la politique et, ainsi, devenir en lui-même une fin plutôt qu'un moyen. Par la synthèse qu'elle opère entre la représentation de la décadence dénoncée par le dramaturge, et celle de la désillusion qui accompagne l'édification, la pièce institue un méta-théâtre où l'espace dramatique devient métaphore de la scène engagée de Shaw et où le personnage déborde les limites de l'illusion en déconstruisant sa théâtralité.
  • Notes et documents

  • Études critiques