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Se prêtant à de multiples interprétations et soumise à des critiques parfois diamétralement opposées, la notion de gouvernance reste – c'est sa force et sa faiblesse – une inconnue qu'il faut désormais redéfinir, entre utopie, concept philosophique et projet politique.

La Déclaration de Barcelone a presque dix ans. Document fondateur du Partenariat euro-méditerranéen, elle vise la construction d'une zone de paix, de prospérité et de stabilité partagée. Qu'en est-il aujourd'hui de ces objectifs ambitieux?

Dénoncée à l'avance par des organisations d'avocats et de magistrats comme trop sécuritaire, la loi Perben II, destinée à l'origine à lutter contre la criminalité organisée, modifie l'équilibre des pouvoirs entre les procureurs et les juges, en créant notamment la procédure du plaider-coupable. Est-il possible de tenter une première lecture de ce texte ?

Le libéralisme actuel invoque la paternité d'Adam Smith, professeur de philosophie morale et père de la science économique au XVIIIe siècle. La référence, pourtant, manque de rigueur, car le fondement humaniste de ces Lumières écossaises s'est peu à peu dissipé.

Notre cosmologie succède à plusieurs millénaires de visions du monde. Antiquité et Moyen-Age, physique newtonienne, physique contemporaine : ces trois époques nous conduisent peut-être à la veille d'une nouvelle révolution scientifique.

Depuis quelques années, l'interreligieux a le vent en poupe. Pourtant, des signes de découragement se font sentir. N'est-on pas en train de tourner en rond ? Certains ont l'impression d'un nivellement des religions, et s'inquiètent d'une rhétorique « religieusement correcte ».

Si le paysage est bien l'expression d'un « sentiment du oui » au monde, il ne signifie pas pour autant qu'il faille « abandonner le refus et la révolte qui sont dans l'homme aussi essentiels que sa conscience même ». A l'instar du surréalisme, il s'agit de « repenser les noces rompues »...