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Une forme importante de coordination entre les voies diplomatiques officielle (voie 1) et parallèle (voie 2) réside dans la tenue d'ateliers non officiels de résolution des problèmes, regroupant des personnes politiquement influentes, dans le cadre de discussions contribuant au bon déroulement et à l'aboutissement des négociations officielles. Ces contributions ont lieu généralement durant la phase de pré-négociation, à travers une communication plus ouverte, un travail sur les attitudes, une analyse de la dynamique et des issues possibles du conflit, une réflexion sur de nouvelles institutions et sur des choix d'options orientés vers la résolution des litiges, etc. Pour que ces effets soient les plus bénéfiques possibles, une coordination entre les interventions officielle et non officielle est essentielle. Cette étude décrit les connections entre interventions de type 1 et de type 2, à l'aide d'une analyse comparée, où quatre cas réussis d'ateliers ont permis, via des pré-négociations et des négociations parallèles, des contributions importantes au processus officiel de paix. L'analyse montre que cette coordination s'est principalement limitée à des échanges d'informations et à la coordination de certains efforts communs et que, dans un cas seulement, elle a impliqué des actions de stratégie conjointe et de collaboration. L'article conclut qu'il existe des limitations inhérentes à la coordination entre les voies diplomatiques officielle (1) et parallèle (2), du fait de leurs caractéristiques, mais que les deux types d'action diplomatique s'acceptent et se respectent mieux, ce qui est de bon augure pour le domaine de la résolution des conflits, en termes de coordination des deux dispositifs pour une meilleure efficacité globale.

Cet article fait le récit du fonctionnement d'un réseau de soins destiné aux malades insuffisants cardiaques. Processus innovant, ce réseau suppose la construction d'accords. La pérennité des réseaux dépend de la capacité de négocier des acteurs qui en composent le noyau central : négocier des moyens, un territoire, une place et une renommée. L'article montre comment se construisent le partage d'activité et la coopération dans le cadre du fonctionnement quotidien du réseau. Les frontières entre décision, négociation et exécution ne sont pas strictes ; les professionnels à des niveaux différents négocient la place et l'image du réseau. Le réseau redessine les frontières du territoire entre la ville et l'hôpital ; il réorganise les modalités d'intervention entre les professionnels du social et ceux du soin.

Le cadre des négociations mises en oeuvre par les médiateurs renvoie à un ensemble de prescriptions plus ou moins impératives auxquelles ces derniers doivent se conformer. Exprimés dans des codes déontologiques, les principes d'équité, de neutralité et de responsabilisation constituent les fondements des référentiels de ce mode de régulation des conflits. Ils sont généralement invoqués pour différencier la médiation des autres procédures judiciaires et extra-juridiques (conciliation, arbitrage). Adoptant une perspective pluridisciplinaire, l'auteur discute chacun de ces principes. Il montre qu'ils permettent de déterminer la conformité des pratiques de médiation par rapport à ces « piliers » de la doctrine.

Cette note tente de mettre en relief les différences importantes qui existe entre trois procédures de prise de décision collective, tant en ce qui concerne les objectifs que les processus en jeu, afin de remédier à une certaine confusion qui se fait jour dans les dénominations de ces pratiques sociales que sont la consultation, la concertation et la négociation.