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Le système d'indemnisation du chômage a un double objectif: fournir une assurance contre les risques idiosyncrasiques du marché du travail et participer au financement de la recherche d'emploi des chômeurs. La littérature économique s'est pendant longtemps essentiellement intéressée au premier objectif, en soulignant l'aspect désincitatif des allocations chômage. Toutefois, depuis quelques années, des contributions empiriques et théoriques ont mis en avant les bénéfices potentiels de l'indemnisation du chômage en soulignant qu'elle contribue aussi à financer la recherche d'emplois de bonne qualité et qu'elle permet de sélectionner des méthodes de recherche efficaces. Le présent article propose un aperçu synthétique de cette littérature.

Nous analysons les effets de la mise en place d'un fonds de réserve pour les retraites par répartition avant que ne survienne un vieillissement consistant en un allongement de la durée de vie. Nous nous plaçons soit en économie ouverte avec parfaite mobilité du capital, soit en économie fermée avec capital, salaire et taux d'intérêt endogènes. Nous montrons que, en l'absence d'imperfection, le bien être est accru dans tous les cas, que la générosité du régime de retraite soit maintenue ou que la pression fiscale reste stable, sauf s'il y a altruisme intergénérationnel.

Cet article fait le point sur deux développements analytiques récents des modèles d'équilibre général appliqués à la politique commerciale: l'introduction de la concurrence imparfaite et de comportements intertemporels. La prise en compte d'un environnement imparfaitement concurrentiel, sur le marché des produits notamment, montre que les politiques d'ouverture affectent le bien-être des agents par la réduction du pouvoir de monopole des firmes et la possibilité d'exploiter des économies d'échelle. La modélisation de comportements intertemporels, qui permet de décrire à la fois la dynamique transitoire et l'équilibre de long terme de l'économie, a également des implications importantes sur le bien-être des agents. Enfin, les derniers modèles s'inspirent des nouvelles théories de la croissance en introduisant un progrès technologique endogène et proposent ainsi d'étudier le lien entre libéralisation commerciale et croissance. Si l'article privilégie l'analyse de la structure théorique de ces modèles récents, il présente également les résultats empiriques obtenus et met l'accent sur de nouvelles thématiques.

La mise en place d'une procédure monétaire incitative dans le cadre d'une expérience de laboratoire en économie suppose l'existence d'une relation positive étroite entre incitation et effort d'une part et entre effort et performance d'autre part. Pourtant, sur le plan empirique, l'impact des incitations monétaires sur l'effort et/ou la performance apparaît plus mitigé, voire négatif. Nous revenons ici sur un certain nombre d'arguments théoriques et empiriques avancés dans la littérature pour expliquer cet écart. Sont ainsi mis en cause le montant insuffisant des incitations, l'inadéquation des procédures incitatives utilisées, la fragilité du lien entre incitation et effort et/ou entre effort et performance, le rôle ambigu de la motivation intrinsèque. Nous nous intéressons ensuite au cas particulier de l'expérimentation dans des contextes de pertes, qui pose de manière plus fondamentale la question de l'opportunité des incitations monétaires. Nous concluons sur la nécessité d'une utilisation pragmatique de ces dernières selon la nature de l'étude envisagée.

Cet article a pour objet la question du rôle des prix dans la théorie monétaire de Keynes. Il s'agit notamment de montrer un aspect présent dans le chapitre 21 de la Théorie Générale: la démonstration de l'existence d'un mécanisme de prix relatifs. Le niveau d'emploi apparaît déterminé à la fois par la demande effective mais aussi par les prix relatifs. On obtient ce résultat à partir de la théorie keynésienne des prix selon laquelle un accroissement de la quantité de monnaie provoque une modification de la structure des prix relatifs par l'intermédiaire de la demande effective. On montre ainsi que la théorie de Keynes est autant une théorie des prix relatifs que du niveau général des prix.