"  Le Contrat pour l'école adopté le 31 mai 2005 par le gouvernement  de la Communauté française est le fruit d'une large consultation Il prévoit des  mesures planifiées dans certains domaines jusqu'à 2013 et définit les budgets  réservés à chacune des mesures envisagées. La plupart de ces mesures doivent  encore être coulées en textes législatifs ou réglementaires après avoir été  soumises au préalable à une nouvelle consultation des acteurs. Un " comité  stratégique " où se retrouvent ces acteurs est appelé à assurer le suivi et  l'évaluation de la réforme. Bernard De Commer remonte à la genèse du Contrat  pour l'école. Avec le choc des enquêtes PISA de 2000 et 2003, sous la  législature précédente, il n'était plus possible d'ignorer les lacunes du  système éducatif en Communauté française. Les premières réponses politiques à  cette situation ont été données sous la législature précédente et les partis  politiques y ont réagi de leur côté en confectionnant leurs programmes à la  veille des élections de 2004. Le nouveau gouvernement a choisi d'associer les  principaux acteurs concernés à l'analyse de la problématique de l'enseignement  et à la définition des grands objectifs à poursuivre. Ce sera l'objet d'une  Déclaration commune signée le 29 novembre 2004. Le processus lancé déboucha  alors sur un Projet de contrat stratégique pour l'éducation, rendu public par  le gouvernement le 21 janvier 2005 et analysé en détail dans la deuxième  partie. Les positions exprimées par les principaux acteurs sont analysées dans  la troisième partie. Enfin, la quatrième partie est consacrée au Contrat pour  l'école, le texte final adopté par le gouvernement après avoir procédé aux  arbitrages entre les positions des acteurs consultés. Dans la conclusion,  Bernard De Commer évalue les acquis du mode nouveau de " gouvernance " instauré  par le gouvernement de la Communauté française et situe le projet de réforme  dans la lignée des précédentes par rapport aux enjeux fondamentaux que sont la  liberté de l'enseignement d'une part, l'équité du système d'enseignement  financé par la Communauté française d'autre part.   "