Contenu du sommaire : L'évolution des partis politiques flamands (2002-2007)

Revue Courrier hebdomadaire du CRISP Mir@bel
Numéro no1971, 2007/26
Titre du numéro L'évolution des partis politiques flamands (2002-2007)
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • L'évolution des partis politiques flamands (2002-2007) - Anne Tréfois, Jean Faniel p. 5-51 accès libre avec résumé
    Depuis 2002, le paysage politique s'est sensiblement modifié en Flandre. Tous les partis ont changé de nom. La Volksunie a cédé la place à deux autres formations : la N-VA et Spirit. L'apparition de ces deux nouvelles formations s'est accompagnée d'un phénomène qui s'est consolidé au fur et à mesure des scrutins, à savoir la constitution des cartels CD&V?N-VA, SP.A?Spirit et VLD?Vivant. Par ailleurs, un nouveau parti a fait son entrée au Parlement fédéral, la Lijst Dedecker (LDD). La partie flamande de Vivant s'est intégrée dans le VLD, devenu à cette occasion l'Open VLD. Le maintien de la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde a suscité le mécontentement croissant des partis flamands et a alimenté une part importante de leurs déclarations. L'arrêt de la Cour d'arbitrage du 26 mai 2003, puis l'échec, en mai 2005, des négociations entamées par les partis membres du gouvernement fédéral pour appliquer cet arrêt, ont accentué la détermination des partis flamands à donner la priorité à cette question. Plus largement, la législature fédérale 2003-2007 a été marquée en Flandre par la radicalisation de la plupart des partis sur les questions institutionnelles. À des degrés divers, ceux-ci se sont positionnés pour une Flandre de plus en plus autonome en réclamant la régionalisation de nombreux secteurs. Outre sa radicalisation, le paysage politique flamand est également marqué par sa droitisation croissante, également perceptible à la remise en question du cordon sanitaire dressé autour du VB, perçu par certains députés issus des autres partis comme étant contre-productif et anti-démocratique. Anne Tréfois et Jean Faniel reviennent sur cette période en examinant également les changements intervenus dans les rapports de forces entre les partis lors des élections en 2003, 2004, 2006 et 2007.