Les élections communales du 8 octobre 2006 ont débouché, à Bruxelles, sur plusieurs évolutions marquantes.
A l'inverse du scrutin précédent, la participation est en hausse, avec un gain de 3,8 % des inscrits qui la situe au niveau moyen, dans les 19 communes, de 86,7 %. Ce niveau reste le plus faible des trois régions.
En première analyse, le résultat le plus frappant du scrutin est la consolidation des positions dominantes, qui est établie ici sous trois angles : la position de premier parti dans les 19 communes, le score des listes menées par le bourgmestre sortant, et la hiérarchie des taux de pénétration obtenus par les candidats.
Ce mouvement de consolidation ne doit pas occulter les changements qui affectent la hiérarchie entre les principaux partis francophones, dont on globalise ici les scores selon une méthode qui tient compte de nombreuses situations singulières.
Comme ceux des autres listes, les résultats obtenus par les partis d'extrême droite et par les listes flamandes sont présentés commune par commune, et font l'objet de commentaires globaux.
Enfin, la comparaison est faite entre les coalitions établies à l'issue des deux derniers scrutins. Les majorités désormais en place procèdent avant tout du souci de gouverner à l'aide de majorités assez larges pour garantir leur stabilité.