Contenu du sommaire : Le profil des élus et des candidats francophones aux élections fédérales du 10 juin 2007

Revue Courrier hebdomadaire du CRISP Mir@bel
Numéro no 1981-1982, 2007/36
Titre du numéro Le profil des élus et des candidats francophones aux élections fédérales du 10 juin 2007
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Le profil des élus et des candidats francophones aux élections fédérales du 10 juin 2007 - Régis Dandoy, N. de Decker, Jean-Benoit Pilet p. 5-62 accès libre avec résumé
    La composition des assemblées élues reflète-t-elle les caractéristiques de la population ? Les similitudes sociologiques entre responsables politiques et citoyens ne sont pas la règle. L'écart entre la population et les élus tend-il à se réduire ? Si c'est le cas de la proportion de femmes, qu'en est-il de l'âge, du niveau d'étude, de la profession, de la provenance géographique ? Pour répondre à cette question, Régis Dandoy, Nicolas De Decker et Jean-Benoit Pilet dressent le profil des candidats et des élus francophones à l'occasion des élections fédérales du 10 juin 2007. Ils dressent d'abord le « portrait robot » de l'élu et du candidat-type à la Chambre des représentants, au Sénat, et ensuite pour les cinq partis francophones représentés au Parlement fédéral, le MR, le PS, le CDH, Écolo et le FN. La même analyse est faite pour les candidats aux places éligibles. Les auteurs procèdent ensuite à une analyse plus approfondie variable par variable. Leur analyse confirme les tendances observées précédemment. Les partis sont toujours réticents à positionner des femmes aux places les plus en vue sur les listes. Les plus jeunes et les plus âgés demeurent sous-représentés par rapport à leur poids dans la population. Par ailleurs, la professionnalisation de la politique est frappante : sur l'ensemble des candidats, le groupe le plus important est celui des élus sortants et des attachés parlementaires, membres des cabinets ministériels, employés de parti. Aux places éligibles et parmi les élus, ce groupe devient largement majoritaire. Dans la même logique, les mandataires locaux, régionaux, fédéraux et européens sont très nombreux à figurer sur les listes et parmi les élus. Enfin, le capital scolaire est déterminants : les universitaires comptent pour près de deux tiers des candidats et pour la quasi-totalité des élus.