Contenu du sommaire : Le travail social auprès des étrangers (2)

Revue Plein droit Mir@bel
Numéro no 72, mars 2007
Titre du numéro Le travail social auprès des étrangers (2)
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Édito

  • Le travail social auprès des étrangers (2)

    • Quelles politiques pour quelle intégration ? - Violaine Carrère p. 4-7 accès libre avec résumé
      En l'espace de deux ans, des réformes institutionnelles de grande envergure ont bouleversé le paysage de l'action sociale en direction des populations immigrées en France. L'absorption par deux nouvelles « Agences » de structures qui étaient en charge, depuis des décennies, des politiques sociales concernant les migrants, si elle est présentée comme une action de rationalisation, n'en suscite pas moins de très vives inquiétudes quant à la conception de l'intégration qu'elles sous-tendent.
    • Du SSAE à l'Anaem, une liquidation annoncée - Alain Morice p. 8 accès libre avec résumé
      Lors de la disparition du Service social d'aide aux émigrants (SSAE), les membres de son défunt comité d'entreprise font don au Gisti de leur trésorerie. Par la suite, le 18 mars 2006, une table-ronde réunira dans les locaux du Gisti six salariés de l'ex-SSAE, démissionnaires ou non de la nouvelle structure, pour faire le bilan. Rarement facile sur le plan affectif, ce type d'exercice intellectuel et rétrospectif sert ici de base à une réflexion pessimiste sur le devenir du service social auprès des étrangers.
    • Du travail social à l'action juridique - Didier Maille p. 17-20 accès libre avec résumé
      Le monde du travail social peine à définir une ligne de conduite en matière d'action juridique contre l'administration. Confrontés aux atteintes généralisées et répétées portées aux droits des étrangers, les professionnels de l'action sociale sont appelés à repenser leurs positionnements, leurs méthodes, leurs limites.
    • Gérer l'impossible - Emilie Rive p. 21-24 accès libre avec résumé
      Florence Despré1 a plusieurs expériences, celle d'assistante sociale polyvalente de secteur et celle de l'aide sociale à l'enfance dans le Val-de-Marne. Elle rencontre ou a rencontré toutes les situations auxquelles se heurtent les étrangers, en pointe sur les difficultés que connaissent les autres populations. Entretien sur son travail et sa déontologie.
  • Jurisprudence [Cahier central]

  • Hors-thème

    • Côte d'Ivoire, 1970 : des charters pour migrants africains - Daouda Gary-Tounkara p. 25-28 accès libre avec résumé
      Après l'indépendance en 1960, la Côte d'Ivoire a accueilli à bras ouverts les migrants originaires du Sahel. Voltaïques et Maliens, en particulier, ont ainsi contribué à asseoir la prospérité économique du pays. Ces étrangers ont néanmoins toujours été considérés comme des pauvres aux yeux des Ivoiriens, menaçant l'équilibre social de la Côte d'Ivoire. Leur expulsion du territoire, dans les années 1969-70, a servi d'exutoire aux tensions sociales et politiques de l'époque et apporté une fausse réponse aux aspirations professionnelles des jeunes Ivoiriens.
    • L'Europe pousse au crime, le Maroc fait des rafles - Jérôme Valluy p. 29-32 accès libre avec résumé
      Cet article reprend les éléments du rapport intitulé « Rafles de subsahariens au Maroc à Noël 2006 – Rapport à l'association Migreurop », le 6 janvier 2007* et d'un autre rapport au 3 février 2007 publié sur le site de TERRA, dans les « Retours de terrain » du programme ASILES**. Les informations proviennent d'entretiens réalisés à Oujda début et fin janvier 2007 avec des victimes des rafles, des acteurs de solidarité ainsi que de la presse marocaine et des listes de discussion du Manifeste-euroafricain et de Migreurop.
  • Mémoire des luttes

    • Les mères de la place Vendôme (1982?1986) - Mogniss H. Abdallah p. 33-39 accès libre avec résumé
      Entre 1982 et 1986, plusieurs dizaines de familles touchées par la disparition d'un proche se sont regroupées au niveau national pour alerter l'opinion sur la multiplication des crimes racistes ou sécuritaires. Face au sentiment d'impunité et à « une justice à deux vitesses », elles ont demandé aux pouvoirs publics des gestes forts contre les violences policières et les tirs de « tontons-flingueurs ». Au-delà de la condamnation du racisme, cette mobilisation a posé la question de la surenchère sécuritaire et de ses conséquences dramatiques. Elle a aussi parfois permis que justice soit rendue.