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Les musulmans, largement majoritaires au Soudan, très légèrement au Nigeria, y sont accusés d'accaparer le pouvoir au détriment des chrétiens et des animistes du Sud. Dans ce contexte, le débat sur l'imposition de la loi islamique, la sharia, a pris une dimension dramatique.

La théorie économique peut-elle accorder droit de cité au qualitatif et à l'exigence éthique ? Adopter une telle démarche priverait le discours politique de la référence convenue à la rationalité économique, qui sert trop souvent de paravent à la logique des puissants.

C'est un fait : en mathématiques, « il y a des choses à faire », « il y a du nouveau à chercher », et ces choses ne sont pas seulement de l'ordre de la répétition, de la duplication, de l'imitation ou de l'application de mathématiques toutes faites au monde technologique et industriel.

Quelles sont les conséquences de la mondialisation sur les cultures qu'elle semble ébranler, voire détruire, au profit d'un seul modèle dominant ? Les religions sont-elles elles-mêmes emportées par le tourbillon ? Sont-elles capables d'offrir des pôles de résistance ?

Est-ce forcer le trait que de dire que le Dieu du catéchisme de 1947 était le « Bon Dieu », alors que celui de nos catéchèses est le Père manifesté en Jésus ? Bien sûr, c'est le même ! Mais notre relation à lui est-elle la même ? La catéchèse d'aujourd'hui ne nous révèle-t-elle pas un autre visage de Dieu et de l'homme ?