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En a-t-on fini avec le communisme en Europe de l'Est et en Russie, ou doit-on redouter un retour de l'ancien régime? Ni l'un ni l'autre, sans doute. Mais les déceptions et les difficultés sociales de ces pays doivent inciter l'Europe à une politique inventive.

Après les années de redressement dû à la libéralisation des échanges, l'État péruvien se trouve désarmé devant la situation nouvelle. La personnalisation du pouvoir par le Chef de l'État ne peut suffire pour accompagner l'effort actuellement nécessaire.

Dès le début des années 80, les intellectuels recherchent une synthèse qui fasse justice à l'occidentalisation des moeurs et des techniques, comme à l'originalité d'un modèle chinois. Plusieurs se tournent vers la déconstruction postmoderniste et la fin des « grands récits ».

Ira-t-on, comme certains le souhaitent, jusqu'à reconnaître l'eau comme patrimoine commun de l'humanité? Cette perspective entraînerait une gestion mondiale, inimaginable pour l'instant. Plus réaliste paraît une gestion par bassin, visant à réduire les conflits régionaux.

Les réseaux électroniques et les réappropriations auxquelles ils donnent lieu pourraient bien constituer le moteur d'une nouvelle économie culturelle. L'individu-opérateur y devient sujet de son histoire dans un mouvement d'énonciation propre.

Peut-on accréditer le slogan « Jésus oui, l'Église non »? Certes, Jésus n'a pas fondé une société. Il a annoncé le Royaume. Mais les croyants en Christ, dès qu'ils furent rassemblés en son Nom, se sont reconnus ecclesia, dans la fidélité à l'Esprit. Laquelle peut être inventive.