Contenu du sommaire : 25 ans. Numéro spécial
Revue | Sociétés |
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Numéro | no 100, 2008/2 |
Titre du numéro | 25 ans. Numéro spécial |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier
- Avant-propos - Stéphane Hugon p. 5-6
- Opinion publique / Opinion publiée - Michel Maffesoli p. 7
- M. Weber : analyste et critique de la modernité - Patrick Watier p. 15-30
- Le détective du sensible. Pierre Sansot - Patrick Tacussel p. 31-36
- Ein neuer Kosmopolitismus liegt in der Luft - Ulrich Beck p. 37-43
- Le néo-tribalisme et les dynamiques discursives de l'imaginaire - Reiner Keller p. 45-51
Marges
- « Le téléphone » de Benjamin - Sang-Gil Lee p. 53-68 Cet essai se veut une lecture sociologique du « Téléphone », un des textes autobiographiques de Walter Benjamin sur son enfance. Il tente de situer d'abord la mémoire de Benjamin dans son contexte socio-historique et d'interpréter ses significations culturelles tout en s'appuyant sur la première histoire du téléphone en Europe. Il s'agit de défaire la trame de l'expérience de la modernité que Benjamin a décrite à travers ses souvenirs des usages du téléphone. Suivant et modulant le motif benjaminien à sa propre manière, cet essai a pour but de montrer comment les usages des technologies de la communication jouent un rôle important dans la formation de la (post-)modernité en tant qu'expérience collective.
- À cosmopolis - Henning Bech p. 69-77 Cet article trouve sa place au c?ur des récents débats en sciences sociales sur le développement d'une perspective cosmopolite. Il met l'accent sur le fait que « polis » est le plus souvent conçu en termes politologiques et propose une perspective supplémentaire de sociologie culturelle urbaine. Les socialités parmi les étrangers en milieu urbain, et plus particulièrement les attractions d'esthétique et d'érotisme, sont importantes. Quant au « cosmos », l'article souligne les idées fondamentales et les atténuements de cosmologies différentes dans les cultures contemporaines, et suggère que la pensée tardive de Heidegger sur le « monde » pourrait être une source d'inspiration fructueuse en tant que cadre pour une analyse. Il soulève la question des dangers et des promesses de constituer une « humanité » commune, indiquant les espaces de traduction réussie et d'attractions parmi les étrangers. Enfin, cet article pose la question de savoir s'il est possible, et souhaitable, par le biais des villes et de l'architecture, de contribuer à l'édification d'une humanité commune possible.
- Psychologie des foules, de Gustave le Bon. Un savoir d'arrière-plan - Vincent Rubio p. 79-89
- La flânerie : un moment de la fêlure et du mélange - Ji-Eun Shin p. 91 Ce travail de recherche portant sur la problématique sociologique de l'identité, de l'errance, de l'hospitalité, examine les traits de l'anonymat et d'une insolite communicabilité, associée à la « fêlure » du sujet. Celle-ci est le moment de la démolition de soi ordinaire où le familier ou le rassurant se transforment en lointain, inquiétant, étrange. La fêlure de soi nous permet de nous approcher de l'étranger, de devenir un étranger. Étymologiquement, l'existence (ex-sistence), rappelle une sortie de soi, une fuite, un éclatement. Ainsi, le terme de fêlure peut se substituer à ceux de mouvement, coupure, départ, lointain, fuite, éclatement. Nous suggérons que la fêlure de soi mène également à la rencontre des autres, et enfin de soi-même. Conclusion : exister c'est sortir de soi, c'est s'ouvrir à l'autre.
- « Le téléphone » de Benjamin - Sang-Gil Lee p. 53-68
Comptes rendus
- Comptes rendus - p. 109-113