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Ce texte propose une réflexion sur la relation entre le cinéma, l'histoire et la mémoire. Le cinéma est compris ici comme un support pour l'histoire dans sa capacité de refléter les comportements et les orientations d'une socialité particulière, dans ce cas la brésilienne, comme un précieux moyen d'identification et une façon d'agir et de penser. Notre propos repose sur différentes approches théoriques comme celles de Kracauer, Sorlin, Bergson et Ric?ur. Il nous permet de discuter de l'histoire comme objet du cinéma et de sa capacité à en construire la mémoire.

Depuis quelques années on peut trouver diverses publications et travaux sur la relation bien établie entre ville et cinéma. Ce rapport paraît particulièrement évident dans le cas des avant-gardes européennes du cinéma documentaire (le mouvement Kino-Oki et Kino-Pravda de Dziga Vertov) et dans la tradition symphonique dont le film de Walther Ruttmann, Die Sinfonie der Grosstadt (1927) constitue l'un des plus connus. Dans la perspective de la sociologie urbaine et de la sociologie visuelle, l'analyse de la composition de Ruttmann montre qu'il s'agit sans doute d'un film fortement poétique, mais il va plus loin : il affirme la condition de la ville comme espace dramatique par excellence et la condition tragiquement urbaine de l'homme dans la modernité.

L'usage d'alcool et de drogues parmi les jeunes de certains pays du Nord de l'Europe a changé d'une manière significative depuis le début des années 1990. Certains signes indiquent un usage de drogues croissant, tandis que l'usage d'alcool s'est focalisé particulièrement sur l'ivresse. Plusieurs chercheurs sont d'avis qu'une nouvelle culture de la « défonce » est en train de se produire ; une culture qui vise des changements de conscience intenses et spectaculaires. Un développement semblable est peut-être en train de se produire en France et dans d'autres pays du Sud de l'Europe. À partir d'un rapprochement phénoménologique, cet article décrit quelques-uns des éléments les plus caractéristiques de la nouvelle culture de la défonce se produisant parmi les jeunes du Danemark. L'article s'appuie sur une recherche du terrain parmi des jeunes touristes danois dans une destination touristique estivale. L'auteur et quatre assistants ont recueilli les données pendant les étés 2007 et 2008 en utilisant des méthodes diverses comme interviews, observations et questionnaires.

Ce texte vise à mettre l'accent sur le fait que l'habillement joue un rôle fondamental et s'avère un élément considérable dans le jeu de la théâtralisation de l'apparence, responsable de la dynamique du changement et de la perturbation des signes sociaux de l'époque. De même, ce texte développe l'idée des vêtements, de la parure, de la coiffure et du maquillage comme des éléments qui embellissent, et qui par conséquent participent à la « composition » des divers personnages que nous incarnons tous les jours. L'article veut montrer aussi que la mode témoigne d'une certaine façon de voir les choses, d'un certain art de vivre. Le souci de l'apparence, flagrant dans l'embellissement, dans l'adoption de l'habillement, exprime une manière d'être en relation avec l'autre, déterminant certaines conduites dans l'économie des rapports sociaux, permettant la communication, dans le sens de rendre commun, de partager des idées, des pensées et des buts, établissant le lien, la coexistence avec l'autre.

Cet article a pour propos la mode dans un cadre épistémologique. Son but est de créer un concept phénoménologique de la mode afin d'obtenir une meilleure compréhension sociologique de la mode en tant que telle et de la mode contemporaine en particulier. 1) À la lumière d'un examen phénoménologique de la chose démodée, l'article tend à rendre manifestes les expériences qui s'incarnent en elle. Il cherche à montrer que la sensation du « ringard » implique une expérience des pouvoirs de la mode elle-même ; une confrontation avec des dynamiques temporelles et sociales désindividualisantes. 2) Puis, il expose comment la mode contemporaine représente une expansion populaire de telles sensibilités. En s'appuyant sur la théorie de la culture de Georg Simmel, il présente comment surgissent ces sensibilités. Ensuite, à partir des concepts de la postmodernité, du tragique et du secret selon Michel Maffesoli, le texte trace de nouvelles formes sociales et de nouvelles perceptions du soi et du temps qui s'y manifestent. 3) L'article porte sur un concept « fétichiste » de l'objet à la mode. Il n'y a rien d'objectif dans cet objet. Ainsi, finalement, l'article s'attache à démontrer comment cette relation « fétichiste » de la mode, vue dans un cadre phénoménologique, donne des possibilités uniques d'observer le rapport entre socialité et matérialité, entre inter-être et être1.

Le football féminin est redevenu une passion féminine. On peut alors se questionner sur la nature des liens qui unissent ces joueuses à cette pratique. Comment pénètrent-elles dans cet univers ? Comment vivent-elles cette expérience collective ? Quels sont les plaisirs éprouvés ? Y a-t-il une manière féminine de pratiquer un jeu masculin ?