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Cet article étudie les règles du Code des Marchés Publics en fonction des objectifs traditionnellement assignés aux commandes de l'Etat : gestion au moindre coût et impact macroéconomique. L'article montre que les règles rigides (adjudication, appel d'offres) sont associées aux situations de flexibilité de l'économie alors que les règles flexibles (négociation) concernent les économies rigides. Les propriétés des deux familles de procédures sont ensuite analysées dans le cadre de la théorie des enchères et des contrats optimaux.

L'image que donnent les cadres rencontrés dans la mairie d'une grande ville est assez éloignée de l'opinion assez répandue : ils ont le plus souvent reçu la qualification nécessaire et aiment leur travail de fonctionnaire du local ; les élus n'apparaissent pas comme des gêneurs. Par contre, rompant avec tout una- nimisme, cadres administratifs et ingénieurs apparaissent insatisfaits de la productivité de certains agents et aimeraient que les syndicats acceptent un commandement plus ferme. Par ailleurs, ils fustigent le modèle bureaucratique en vigueur dans la mairie. Il apparaît aussi que le management des ressources humaines, surtout lorsqu'il intègre la problématique organisationnelle, n'apparaît pas comme un enjeu suffisamment important aux élus, pour qu'ils interviennent.

En 1982, les Régions ont déjà neuf années de pratique budgétaire et s'apprêtent à vivre une profonde mutation avec l'entrée en vigueur des fois de décentralisation. Cette étude a pour objectif d'analyser à partir des comptes administratifs leur montée en puissance de 1974 à 1982 et l'évolution de leurs comportements financiers sous les contraintes institutionnelles et économiques qui leur sont propres. Par une politique active et intense de mobilisation des ressources (fiscalité, emprunt), elles manifestent leur volonté de développer leur rôle dans le financement des investissements locaux. Mais leur dépendance vis-à-vis de leurs partenaires économiques, martres d'ouvrages, génère des difficultés dans le rythme d'engagement des dépenses et débouche sur une gestion financière heurtée, reflet de la délicate adéquation des décisions de subventions et de leur versement effectif... Au cours des années, les Régions témoignent d'une plus grande maftrise de leurs interventions, d'une amélioration sensible des arbitrages financiers et d'une modification progressive des structures budgétaires élaborées dans le futur contexte institutionnel que doivent véhiculer les lois de décentralisation.