Contenu du sommaire : Résistances à l'uniformisation culturelle.

Cet article souhaite prendre de la distance avec deux types de regards ; d'une part, celui ne percevant que les similitudes chez les jeunes des îles du sud-ouest de l'Océan Indien et, d'autre part, celui suggérant au contraire qu'ils n'ont rien à partager. Ni naïvement apologétique, ni désespérément sceptique, il s'attache aux avancées d'un bassin culturel en train de se faire. Il analyse la place réservée aux consommations de loisirs pour ces jeunes. Enfin, il analyse le rôle tenu par les manifestations sportives dans le bassin culturel, qui à la fois joue dans la mise en place de relations fraternelles, mais rappelle aussi à chacun des pays son niveau de développement.

Depuis la fin des années soixante-dix, la Chine s'est engagée dans une politique de réforme et d'ouverture, ce qui s'est traduit par une série de mutations sociales, culturelles, économiques et politiques. Dans cette dynamique, les jeunes sont les acteurs principaux, en particulier dans les domaines éducatif et professionnel.

Cet article dresse un état des lieux de la relation entre "Jeunes" et "Union européenne". Il s'attache tout d'abord à présenter en quoi réside l'intérêt de l'Union européenne pour les "jeunes" et à décrire brièvement les politiques publiques communautaires qui leur sont destinées. Il montre ensuite que l'étude des opinions et attitudes des "jeunes" à l'égard de l'intégration européenne constitue également un enjeu de science politique, parce qu'elle permet d'aborder des questions essentielles pour le système politique européen telles que celles relatives à la socialisation politique des individus et au processus de légitimation de ce système. Il invite dès lors à poursuivre les recherches dans ce domaine.

Cet article propose un exemple empirique sur la manière dont la mondialisation des biens culturels s'accompagne d'une recontextualisation locale de ses produits finis. La mondialisation n'y est pas vue comme simple "standardisation" culturelle, mais plutôt comme reproduction de particularités locales à travers de nouvelles formes de relations culturelles. Comment les jeunes reproduisent-ils leur culture locale dans le champ des cultures internationales des jeunes ? Une attention particulière est portée à l'imbrication des distinctions et hiérarchies sociales et culturelles.

L'auteur s'interroge sur la pertinence de l'autonomie de trois secteurs : les politiques de la jeunesse, les recherches sur la jeunesse et les politiques de la recherche. Ces trois champs, même s'ils connaissent des évolutions apparemment distinctes, n'en demeurent pas moins imbriqués et étroitement liés, d'où l'intérêt de développer des programmes communs cohérents.

Cet article se propose d'évaluer l'impact de l'internationalisation des marchés sur les petites entreprises en prenant comme axes d'analyse leurs pratiques commerciales effectives ou anticipées, leur degré d'insertion dans des réseaux d'entreprise, les difficultés que rencontrent leurs responsables -en particulier les "jeunes dirigeants" qui constituent un quart de l'échantillon étudié -et enfin leurs besoins en compétences et en formation qu'induit le contexte particulier de globalisation de l'économie.

La Réunion, département français le plus défavorisé par sa position - socio-économique détient les tristes records nationaux de plus fort taux de chômage et de érémistes. Elle doit faire face chaque année à environ 10 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Quelles sont les opportunités d'insertion qui leur sont proposées et comment les jeunes envisagent-ils leur avenir ?

Analysant les données issues de plusieurs enquêtes statistiques, cet article présente les principales caractéristiques et les évolutions récentes de l'appartenance associative en France. Il situe la place des jeunes dans ces évolutions, examinant si leurs appartenances se différencient de celles de l'ensemble de la population. Les jeunes adhèrent un peu plus que la moyenne des Français à des associations et ils y prennent aujourd'hui davantage de responsabilités. S'ils participent toujours, pour l'essentiel, à des associations sportives, culturelles ou de loisirs, d'autres associations, avec de plus faibles effectifs, peuvent être le lieu d'un réel investissement.

Des sportifs de haut niveau testent in vivo de nouvelles molécules susceptibles de les calmer, de les stimuler, de les rendre plus pugnaces, endurants, voire insensibles, de leur faire du muscle, de leur donner des ballons d'oxygène sanguins, d'accroître leurs capacités respiratoires, de les faire grossir ou maigrir, de masquer les substances louches détectables parfois par des contrôles, de toute façon très insuffisants... Mais, ils ne sont pas les seuls à recourir à ces boosters chimiques : les sportifs amateurs s'abreuvent aussi, plus souvent qu'on ne le croirait, à la marmite de potion magique et Monsieur et Madame Tout-le-monde font emplettes d'ergogènes divers et autres compléments nutritionnels qui constituent le lit du dopage...