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L'auteur nous propose une analyse de la société française: vue des Etats-Unis, puis d'Italie. Cette société, d'apparence tranquille, apparaît très bloquée, sans grande mobilité sociale, vicitme d'un système étatique torp lourd et centralisé, incapable d'icarner les principes républicains au point que se reconstitue un tiers-état alors que se reproduisent indéfiniment à l'identique les élites. Vue d'Italie: on ne peut quêtre admiratif de cet Etat et son ordre public, mais frappé par l'absence de véritable dynamisme de la société civile et sceptique sur une décentralisation annoncée par paris, mais qui en province...

L'auteur décrit les mutations fondamentales qui, selon lui, transformeront l'univers du travail, nos modes de vie et le fonctionnement même de la société formée d'entrepreneurs indépendants dont toutes les aptitudes, plus seulement les compétences professionnelles, physiques ou intellectuelles, seront mobilisées au bénéfice d'un mieux être individuel et collectif. Il dépeint une évolution possible. Souhaitable? Non souhaitable? Le débat est ouvert.

De multiples analyses sur le sens du travail, sur la différence entre emploi et travail, sur les différentes formes d'activité et sur la place qu'elles pourraient prendre dans l'évolution de nos modes de vie, se développent autour de la "mort du plein emploi". L'auteur rend compte des analyses et propositions de plusieurs auteurs: William Bridges, Harry Dent, Charles Handy.