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Cet article montre qu'en France, à la différence des pays anglo-saxons, l'État s'est tenu à l'écart des méthodes utilisées par les entreprises pour le calcul de leurs coûts jusqu'en 1936. C'est sous le gouvernement du Front populaire que son intérêt s'éveille à ces questions, pour contrôler — sans succès — les hausses de prix que les entreprises pratiquèrent et qui remettaient en cause les augmentations de salaires et avantages sociaux que les représentants patronaux avaient concèdes lors des accords Matignon.Il faut attendre la guerre puis le gouvernement de Vichy pour que l'État édicté des méthodes de calcul de coûts qui soient imposées aux entreprises afin qu'elles justifient leurs prix. Pechiney, membre d'un cartel et fabriquant un métal stratégique, est un observatoire privilégié pour suivre cette progression, entre 1936 et 1945, de l'influence de l'État sur le calcul des prix de revient.

Par une analyse de cas, les auteurs montrent que le contrôle de gestion constitue un mode de régulation qui s'établit au fur et à mesure de l'activité sociale et qui participe à cette activité sociale. Les auteurs proposent d'utiliser l'analyse structurationniste pour comprendre la constitution des structures d'entreprises et des modes de régulation et pour relever le défi de la complexité qui se pose aux chercheurs du champ du contrôle de gestion.

De nombreuses enquêtes ont été réalisées depuis 1990 afin d'évaluer dans quelle mesure les entreprises de plusieurs secteurs et de plusieurs pays avaient adopté et mis en œuvre la comptabilité par activités. Les objectifs de cet article sont de procéder à une synthèse des résultats de ces études, d'évaluer la qualité de ces enquêtes et de tenter d'identifier et de formuler des voies de recherche futures.

L'obtention simultanée d'un bilan et d'un compte de résultat pose des problèmes à la fois conceptuels et pratiques. Un choix s'impose alors entre une conception consacrant la primauté du bilan ou du compte de résultat. Avec le nouveau concept de comprehensive income, le FASB paraît amorcer une transition d'une conception orientée résultat vers une conception bilantielle.

La fixité du capital social est l'expression juridique de la séparation du patrimoine des actionnaires et de celui de l'entreprise dans les sociétés de capitaux. Certaines pratiques contemporaines, telles que le rachat d'actions, tendent à substituer la flexibilité à la fixité, et à retrouver la souplesse autorisée par le compte de l'exploitant dans les entreprises individuelles.

Les valeurs comptables dominantes, la nature de la régulation comptable et les traditions de financement expliquent une offre d'informations caractérisée, en France, par un grand formalisme et une propension au secret. Cet article se propose de relier la qualité de l'information diffusée dans les rapports annuels d'un échantillon de 100 entreprises à différents déterminants avancés par la littérature (le statut de cotation, la diffusion du capital, la structure financière et les performances).

L'ensemble des travaux traitant de l'intérêt relatif porté aux différents éléments d'information financière semble indiquer que les lecteurs d'états financiers n'accordent qu'une faible attention à l'opinion avancée par les auditeurs. Cela a conduit un certain nombre d'auteurs à s'interroger sur la performance de la communication établie à partir des rapports d'audit.Cet article présente une revue de leurs travaux, en développant les différentes méthodologies qu'ils mettent en œuvre et en présentant leurs apports et limites.