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Comptabilité et fiscalité entretiennent des relations « impérieuses » depuis plusieurs siècles, même si, officiellement, la naissance de cette connexion remonte à la Première Guerre mondiale. L'évolution historique de ces relations de l'époque antique à nos jours contribua incontestablement à la mise en place à la fois de l'autonomie du droit fiscal et d'une pratique fiscalo-comptable des entreprises ; elle modifia, en outre, la teneur même de la profession comptable.

Le modèle d'évaluation à la juste valeur tend à s'imposer. Pertinent quand il s'agit d'évaluer des transactions et des instruments négociés sur un marché actif» ce modèle pose de nombreux problèmes non résolus à ce jour. Les auteurs analysent les avantages et inconvénients de la juste valeur et ses limites, et s'interrogent sur son application effective.

Au moment où l'intégration européenne entre dans une phase décisive, notamment sur le plan financier, on observe une diversité préoccupante des méthodes relatives à la mesure comptable des actifs immatériels, et plus particulièrement des marques. Cette disparité s'observe aussi bien au niveau des textes en vigueur dans les pays concernés qu'au niveau des pratiques des entreprises. Une analyse comparative du dispositif institutionnel dans trois principaux pays européens (France, Allemagne, ; Royaume-Uni) ainsi qu'au niveau international (IASC) met en relief d'importantes différences doctrinales en matière de reconnaissance comptable des marques, différences accrues par l'hétérogénéité des méthodes d'évaluation. Une étude statistique, portant sur 150 sociétés réparties sur les trois pays étudiés et sur cinq secteurs d'activités, complétée par une enquête qualitative auprès de 22 responsables, permet de tester les différentes hypothèses issues du cadre institutionnel.

Cet article étudie la gestion des résultats comptables précédant 118 opérations de LBO montées entre 1994 et 1997. Nous distinguons deux types de LBO : le MBO, dans lequel les dirigeants et les cadres de l'entreprise sont ou font partie des acquéreurs, et tous les autres types de LBO, dans lesquels le dirigeant-propriétaire cède son entreprise. Cette distinction nous permet de définir deux objectifs différents poursuivis par les dirigeants, dont nous supposons qu'ils cherchent à maximiser leur propre richesse, lors de la transaction. Nous prolongeons ainsi les études anglo-saxonnes sur le sujet qui ne se sont intéressées qu'au cas des MBO. En utilisant les variables comptables de régularisation comme instrument de gestion des résultats, nous ne détectons pas sur notre échantillon de manipulations comptables visant à augmenter ou à diminuer le résultat comptable sur la période précédant le LBO.

L'étude examine le comportement des entreprises au niveau du choix de la date de l'annonce des bénéfices et tente de déterminer les facteurs qui peuvent influencer te délai de l'annonce du bénéfice. Les facteurs étudiés sont reliés à la nature de la nouvelle, la demande en matière d'information comptable, la réglementation et la technologie de vérification. Les résultats suggèrent que chaque année, les entreprises annoncent leurs bénéfices avec une certaine régularité. En effet, les entreprises canadiennes tendent à retarder l'annonce des mauvaises nouvelles et à anticiper l'annonce des bonnes nouvelles. Quant aux déterminants du délai d'annonce des benefices, l'étude montre que le délai est plus court pour les grandes entreprises, pour es entreprises cotées sur le marché américain, pour les entreprises faisant affaire avec des vérificateurs de type structuré et pour les entreprises qui connaissent une courte durée de vérification, pour les entreprises ayant une fin d'année fiscale au mois de janvier ou décembre et pour celles du secteur financier.

L'opinion sur la fiabilité des états financiers est établie par agrégation d'évaluations du risque d'erreur issues des différents travaux de l'auditeur. Or, les modèles numériques existants ne satisfont pas les auditeurs qui représentent plus facilement leurs jugements par des mots. Nous avons donc développé un modèle fondé sur la logique floue, permettant une plus large application que les modèles numériques.

Dans une perspective scientifique, le concept de performance et son articulation avec d'autres notions méritent d'être définis avec plus de rigueur qu'ils ne le sont aujourd'hui. Les progrès dans ce domaine nous semblent passer par une réflexion épistémologique. Le modèle d'inspiration constructiviste qui guide cette entreprise invite à associer la performance à la dimension objective de la réalité, la cohérence à sa dimension rationnelle et la pertinence à sa dimension intentionnelle.

Dans les organisations publiques politiques, on parle de gaspillages et de crise de contrôle. Le contrôle de ces organisations est problématique : leur finalité « intérêt général » n'est ni stable, ni signifiante ; l'évaluation des impacts des politiques menées sur la collectivité est difficile, les seuls contrôles formels aboutissent en général à un pseudo-contrôle. Dans les faits, les dérives (projets irréalistes ou surdimensionnés) sont limitées, ce qui laisse supposer qu'il existe des formes d'autocontrôlé plus importantes que ne laissent présupposer la littérature, ou la philosophie de la subordination de l'administratif au politique. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons réalisé une étude qualitative dans deux CCI, Tune connaissant des dysfonctionnements, l'autre perçue comme fonctionnant de façon correcte.