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Cette étude s'intéresse au rôle des coûts d'agence du financement dans la décision de changer d'auditeur et de modifier la réputation des auditeurs de sociétés cotées. Les principes théoriques suggèrent une relation positive entre le niveau ou l'évolution des coûts d'agence et la réputation des vérificateurs. Une analyse univariée et logistique de 41 changements et 44 renouvellements de commissaires aux comptes (CAC) entre 1996 et 1998 montre que la décision de changer (vs. renouveler) d'auditeur résulte essentiellement d'une contrainte réglementaire (résorber les co-commissariats non effectifs). Par ailleurs, une augmentation de l'endettement financier sur les six derniers exercices incite les sociétés à nommer des CAC plus réputés, confortant ainsi l'hypothèse que la crédibilité requise des chiffres comptables est sensible aux coûts d'agence induits par une politique d'endettement.

L'objet de l'étude est d'étudier trois composantes psychologiques des auditeurs français confrontés à des situations susceptibles de remettre en cause leur indépendance. Les variables étudiées sont : le stade de développement moral cognitif, le locus de contrôle et le niveau de croyance en un monde juste. Le niveau d'indépendance des auditeurs français et les variables psychologiques ont été mesurés à partir de quatre situations d'audit et de protocoles de recherche présentés dans le cadre d'un questionnaire auto-administré. Les résultats de la recherche ont montré que les auditeurs qui ont le niveau d'indépendance le plus élevé ont un niveau de développement moral cognitif conventionnel et un niveau de croyance dans un monde juste moyen.

Cet article examine les facteurs susceptibles d'influer sur les réévaluations positives des entreprises suisses cotées. L'analyse empirique suggère que cette pratique permet essentiellement de réduire les coûts de l'endettement en signalant une capacité d'emprunt supplémentaire, ainsi que de réduire les coûts politiques engendrés par l'importance des salariés dans l'entreprise.

L'objectif de cette recherche est d'identifier un éventuel écart de représentation entre la conception du résultat émanant, explicitement ou implicitement, des normalisateurs et sa perception par les analystes financiers. Fondée sur des entretiens, cette étude qualitative à visée exploratoire se situe dans le contexte d'une actualité comptable très dense avec l'adoption prochaine des normes IAS par les sociétés cotées européennes et les « révolutions » de la normalisation américaine.

Dans cette étude, nous postulons que la décision des dirigeants d'une entreprise en matière de provision environnementale est motivée par la volonté de : 1) lisser les résultats, 2) minimiser les coûts contractuels liés aux emprunts ou à la défaillance, 3) gérer la visibilité politique (exposition aux médias). L'échantillon regroupe des entreprises canadiennes des secteurs d'activité suivants : pâtes et papiers et produits forestiers ; mines et métallurgie ; produits pétroliers pour la période 1990-1996. Nos principaux constats sont les suivants : les entreprises établissent des provisions environnementales dans le but de lisser leurs résultats lorsqu'ils sont volatils ; les entreprises politiquement visibles augmentent le montant de la dotation à provision environnementale. Les coûts contractuels découlant de l'endettement d'une entreprise ou d'une défaillance potentielle ne semblent pas influencer les montants des provisions environnementales. Toutefois, l'information communiquée par la comptabilisation de ces provisions est pertinente pour les marchés boursiers.

Cet article a pour objectif d'identifier la réaction des investisseurs à la publication d'informations comptables par les entreprises françaises. Les résultats mettent en évidence la présence d'un effet significatif des résultats annuels et semestriels. En revanche, la publication des comptes annuels ne semble avoir aucun contenu informatif significatif.

Cette recherche examine l'impact de pratiques de gestion des ressources humaines (le climat social, les politiques de rémunération et de formation et les conditions de travail, la structure de l'emploi) sur la performance de l'entreprise. Les résultats sont fondés sur un échantillon national de cinquante-huit entreprises. Le modèle structurel démontre un pouvoir prédictif des dépenses de formation et des conditions de travail.

Plusieurs études démontrent que l'information comptable est utile au dirigeant de petite entreprise (PE). Mais les compétences comptables sont rarement suffisantes dans ce type de structure et c'est à l'expert-comptable qu'incombe de fait la mission de diffusion et d'interprétation de cette information. Cette partie du travail de l'expert-comptable est souvent jugée insatisfaisante par les dirigeants de PE. L'hypothèse étudiée dans cet article est qu'Internet peut, sous certaines conditions, être porteur d'une nouvelle logique de fonctionnement des cabinets comptables susceptible de « déproblématiser » la relation entre l'expert-comptable et son client dirigeant de PE.