Contenu du sommaire : Les défis de l'entrepreneuriat high tech

Considéré comme « l'oxygène » des start-ups technologiques qui développent des activités de recherche et développement très coûteuses et risquées, le financement est une ressource nécessaire mais rare pour ces entreprises. Notre étude explore les modes de financement des start-ups de haute technologie françaises, jusque-là terrain d'investigation peu étudié. Comment se financent-elles ? Sont-elles pour autant performantes ?

Dans les années 1990 en Europe, beaucoup d'espoirs furent mis dans l'essaimage de spin-offs par les universités pour rattraper le retard dans les secteurs de haute technologie. Ce transfert de technologie par l'entrepreneuriat n'a pas eu l'effet transformateur escompté. Le présent article explore trois causes de cet échec relatif et propose des voies pour le surmonter.

Différentes études portant sur les échecs des start-up technologiques pointent les difficultés managériales, un manque d'agilité, une gestion mal maîtrisée du développement du produit, un marketing inapproprié ou de mauvais choix de modèle d'affaires. Certains outils de développement récent, souvent d'origine anglo-saxonne, ouvrent de nouvelles voies, présentées ici de manière intégrée, pour surmonter les erreurs à la conception.

Lancé en 2011, le programme HEC Start-up InVitro, consiste à associer des entrepreneurs sans projets et des actifs sans porteurs. Les entrepreneurs sont des diplômes d'HEC, en fin de cursus ou anciens, et les actifs proviennent de partenaires, institution de recherches, PME ou ETI. Après une sélection rigoureuse, les participants se rencontrent, se choisissent et entrent dans un processus d'accompagnement de dix-huit mois. Les premiers résultats sont encourageants, puisque deux start-up, qui n'auraient pas vu le jour sans cette démarche proactive, ont été créées dès la première édition.

En Europe, le capital-risque se déploie au niveau régional, national et transnational. Il associe acteurs privés et publics, dans un dosage variable selon les pays. Les auteurs du rapport « Venture Capital - Policy Lessons from the VICO Project » font le point sur son efficacité et fournissent des pistes aux responsables économiques pour rendre le capital-risque plus efficient.

En remettant en cause les connaissances et pratiques liées à la manipulation de la matière, les nanotechnologies appartiennent à la catégorie des innovations radicales1. Des vitrages autonettoyants aux textiles anti-odeurs, des peintures anti-moisissures aux cosmétiques et des produits alimentaires aux composants électroniques, les applications sont multiples. Gros plan sur un domaine d'activités prometteur, y compris pour des PME.

Qu'ont en commun un entrepreneur contemporain et le Job du Livre biblique éponyme ? Plus qu'il n'y paraît... En s'appuyant sur la théorie économique autant que sur son expérience personnelle, l'auteur explore les correspondances entre les deux figures héroïques et tire de l'exégèse quelques enseignements sur la nature et la spécificité de l'intelligence entrepreneuriale.