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Moins connu que le désert chilopéruvien, le désert « humide » littoral du Namib central montre, de part et d'autre de la vallée du Kuiseb, un étonnant contraste entre un erg qui, au sud, a été nourri par les apports alluviaux du fleuve Orange dont la redistribution progressive au cours du Pleistocene a construit des chaînes barkhaniques, linéaires et ghourdiques, et un reg dont les éléments grossiers, concentrés par vannage, subissent tout à la fois les effets de Vhaloclastisme et de la corrasion éolienne. C'est dire combien ce désert, présenté comme le plus ancien du monde, connaît une activité morphogénique suffisamment efficace pour produire de remarquables exemples de processus, de formations et de formes sous un climat, à la fois « humide » et non pluvieux, qui semble plus commandé par la structure de l'alizé que par le courant froid de Benguela.

La période 1960-1990 est favorable à la recherche-développement (R.-D.), dans l'industrie, en France. D'après les localisations actuelles et la croissance de la R.-D. dans les régions, il est possible de distinguer plusieurs types régionaux contrastés, qui nuancent les idées générales sur l'organisation de l'espace français par les industries « à haute technologie ». On examine particulièrement le cas de l'Ile-de-France. La R.-D. est le reflet des structures industrielles. Cependant, ces structures perdent de leur variété ; le rôle de métropole internationale joué par Paris renforce surtout le secteur tertiaire.

L'intégration de petits pôles d'emploi dans l'aire des migrations alternantes franciliennes entraine une différenciation croissante entre lieu de travail et lieu de résidence. Ainsi, des flux centripètes locaux sont compliqués par des flux centrifuges régionaux. On essaie de montrer ici la spécificité des bassins d'emploi et de main-d'œuvre de petites villes placées dans une telle situation, ce à l'aide d'un modèle de gravitation classique et de régressions rendant compte des contraintes de distance.