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Cet article se propose de clarifier la relation formelle entre «fin» et «moyen» en termes de théorie constructive des types. Selon la tradition philosophique, deux conceptions s'opposent : l'une, machiavellienne, qui considère fin et moyen comme étant dans une certaine mesure indépendants, l'autre, kantienne, qui envisage cette relation comme analytique. La première semble inacceptable d'un point de vue aussi bien moral que logique, mais la seconde se heurte également à des difficultés. Celles ci peuvent, selon nous, être résolues grâce à la théorie constructive des types si l´on considère la fin d'une action comme le type des moyens aptes à réaliser cette fin.

Le recours à des méthodes multidimensionnelles dans le traitement des données permet d'extraire des structures de données unidimensionnelles, lorsqu'elles existent, et l'on parle alors d'effet Guttman. Si la mise au jour d'un tel effet est bien connu en Analyse des Correspondances, elle peut également se réaliser en Analyse en Composantes Principales, ce que nous exposons ici, en étudiant les propriétés particulières de cet effet (composante de taille, composante diagonale, etc.). L'étude d'une telle structure offre une intelligibilité toute particulière aux résultats des recherches conduites dans le domaine des sciences humaines, comme il en va dans les deux exemples présentés ici à propos des représentations sociales de l'homosexualité d'une part et de l'intelligence au masculin et au féminin d'autre part.

J.H. Lambert (1728-1777) s'est illustré par ses nombreux travaux tant en mathématiques pures qu'en applications des mathématiques. Parmi ses domaines d'application figure la démo-graphie. Cet article présente un panorama des « modèles » formulés par Lambert pour décrire, en particulier à partir des bulletins de mortalité de la ville de Londres, le processus de mortalité dans des populations stationnaires. Une hypothèse est proposée quant à la façon dont le principal de ces modèles aurait pu être élaboré.