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Revue Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques — RSPT Mir@bel
Numéro Tome 92, no 1, 2008
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Articles

    • Le concept de vérité dans la Summa de bono (Q. I-III) de Philippe le Chancelier - David Piché p. 3-31 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Cet article vise à élucider le concept de vérité tel qu'il se présente dans les trois premières questions de la Summa de bono de Philippe le Chancelier (1225-1228), traduites ici pour la première fois en français. Afin de saisir la conception ontologique du vrai que promeut le théologien de Paris, on examine la logique de convertibilité et les relations d'analogie qui organisent et structurent son « système » des transcendantaux, et l'on fait ainsi ressortir la façon dont Philippe a traité les définitions concurrentes de la vérité qui s'offraient à lui.
      The Concept of Truth in Phillip the Chancellor's Summa de bono (Q. I-III)This article aims to elucidate the concept of truth as it appears in the first three questions of Phillip the Chancellor's Summa de bono (1225-1228), here translated for the first time into French. Towards the end of grasping the ontological conception of the true promoted by the Parisian theologian, we examine the logic of convertibility and the relations of analogy which organize and structure his « system » of transcendentals, and so we bring to light the fashion in which Phillip treated the competing definitions of truth which offered themselves to him.
    • Fénelon et la définition du vrai thomisme : De la condamnation du Cas de conscience (1704) à la Bulle Vnigenitvs (1713) - Sylvio Hermann De Franceschi p. 33-76 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Le présent article analyse la position de Fénelon à l'égard de la doctrine thomiste de gratia au temps de la querelle janséniste. Depuis son ordonnance de 1704 condamnant le Cas de conscience jusqu'à sa grande instruction pastorale en forme de dialogues sur l'Vnigenitus souscrite le 1er janvier 1714, Fénelon n'a eu de cesse, pour éviter que les jansénistes ne puissent se protéger derrière la doctrine de l'École de saint Thomas, de réduire le thomisme orthodoxe entre les bornes qui lui avaient été fixées lors des Congrégations de auxiliis. Moliniste, Fénelon s'est finalement rallié à l'antithomisme des jésuites.
      Fénelon and the Definition of True Thomism
      The present article analyses Fénelon's position with respect to the Thomist doctrine de gratia at the time of the Jansenist dispute. From his 1704 prescription condemning Cas de conscience up to his great pastoral instruction in the form of dialogues on Vnigenitus signed on January 1, 1714, Fénelon ceaselessly endeavored to situate orthodox Thomism within the limits fixed for it by the « Congregatio de Auxiliis ». A Molinist, Fénelon finally rallied to the anti-Thomism of the Jesuits.
  • Notes

    • L'énigme du « Mysterium fidei » : À propos de l'ancienne formule consécratoire du vin - Paul-Dominique Dognin p. 77-85 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Quand C. Vagaggini écrivait que « le troisième défaut majeur du canon romain » d'avant le concile Vatican II « est l'insertion des mots Mysterium fidei » dans la formule consécratoire du vin, il suggérait malgré lui quelque chose d'assez grave, à savoir la légèreté ou/et l'incompétence des responsables d'une pareille insertion. Or, aux yeux de quiconque lit ces mots en pensant, non pas à notre foi, mais à celle du Christ, cette insertion apparaît sous un jour tout à fait favorable. Peut-on supposer que telle était la pensée de ces responsables et qu'en conséquence, ils devraient être innocentés, les reproches étant renvoyés à ceux qui, par la suite, auraient supprimé la foi du Christ? Aussi longtemps que cette supposition ne sera ni confirmée ni infirmée – mais peut-elle l'être? – la genèse de l'ancienne formule consécratoire du vin restera une énigme.
      The Enigma of Mysterium fidei
      When C. Vagaggini wrote that « the third major failing of the Roman Canon » before Vatican Council II « is the insertion of the words Mysterium fidei » into the consecratory formula for wine, he suggested, in spite of himself, something quite serious, specifically, the frivolity and or incompetence of those responsible for the insertion. Yet, to the eyes of anyone who reads these words thinking not of our faith, but of Christ's, this insertion appears in an altogether favorable light. May we suppose that such was the thought of those responsible and that consequently they should be declared innocent, with blame falling upon those who subsequently suppressed the faith of Christ? As long as this supposition goes without confirmation or refutation – is either possible? – the genesis of the old formula of consecration for wine will remain an enigma
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