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Revue | Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques — RSPT |
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Numéro | Tome 97, no 4, 2013 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Articles
- De la validité de l'exégèse croyante de la Bible. Deux réflexions ou deux analogies - Adrian Schenker p. 449-457 Dans une réflexion à caractère personnel l'auteur part de la position confessante catholique, qui est la sienne, en faisant observer l'importance que la prière y occupe sur un plan pratique. Celle-ci suppose la conviction croyante d'une proportion entre parole humaine et écoute divine. Cette proportion est également impliquée dans la notion de parole prophétique. Car les prophètes expriment des paroles divines en langage humain concret et historique, et la Bible est le document écrit de ces paroles. Cette proportion est analogue à la proportion entre des paroles humaines traduites d'une langue à une autre. Interpréter une traduction signifie l'entendement de la parole traduite et, inséparablement, de la parole originaire prononcée dans la langue originale. que l'on ignore puisqu'on a recours à la traduction. On a donc besoin d'une double herméneutique : celle de la parole traduite que l'on entend directement, et celle de la parole originaire impliquée dans la parole traduite mais que l'on n'entend qu'indirectement.On the Validity of Biblical Exegesis from a Believer's Perspective. Two Considerations or Two Analogies. In a personal analysis, the author begins by underlining within the catholic confessional position, to which he belongs, the importance of prayer on a practical level. Indeed, prayer presupposes the faith-based conviction of a proportional relationship between human speech and divine listening. This proportional relationship is also implicite in the notion of prophetic speech because the prophets express divine words in a human, concrete and historical language, and the Bible is the written document of these words. This proportion is analogous to the proportion between human words translated from one language to another. Interpreting a translation involves understanding the translated speech and, inseparably, the original speech in its native language, which we ignore since we can resort to its translation. We therefore require a two-fold hermeneutics : that of the translated speech that we directly hear, and that of the original speech implicite in the translated speech but that we indirectly hear.
- La lumière, image de Dieu et nom de l'homme chez Grégoire de Nazianze - Guillaume Bady p. 459-476 Dans la deuxième moitié du ive siècle, Grégoire de Nazianze, plus tard surnommé « le Théologien », est l'un des Pères grecs chez qui le thème de la lumière est le plus présent. Terme privilégié dans l'expression de la divinité, la lumière permet de faire le lien entre une formulation positive de Dieu (« Dieu est lumière ») et une vision en « négatif » (Dieu éblouit) : les théologies dites apophatique et cataphatique sont une seule et même théologie. Du côté anthropologique, l'incarnation du Fils, « lumière née de la lumière », donne un sens nouveau à l'un des mots qui, en grec, désignent l'être humain : le mot phôs. Par une révélation pour ainsi dire « photographique », l'homme trouve dès lors sa propre identité en Dieu, ainsi que le chemin de sa divinisation.Light as an Image of God and as a Name of Man in Gregory of Nazianzus
In the second half of the IVth century, Gregory of Nazianzus, later called « the Theologian », is one of the Greek Fathers whose works are abundantly infused with the theme of light. A preferred term for expressing divinity, light can make the connection between a positive formulation of God (« God is light ») and a vision that is its « negative » counterpoint (God dazzles) : apophatic and cataphatic theologies are one and the same theology. In the anthropological field, the Incarnation of the Son, « Light of Light », gives a new meaning to a word which in Greek means « man » : the word phôs. By a kind of « photographic » revelation, Man finds in God his own identity as well as the path toward his deification. - Gerard Manley Hopkins : quelle théologie lit-on dans son œuvre ? - Jean-Pierre Jossua p. 477-497 Le poète jésuite Gerard Hopkins a produit une œuvre remarquable révélée après sa mort. La théologie qui y est explicite est celle de son temps : la providence, l'expiation, l'apologie de la souffrance, etc. Mais une étude de sa poétique, très originale et réfléchie, permet de discerner d'autres orientations qui sont du plus grand intérêt.Gerard Manley Hopkins : What Theology are we Reading in his Works ?
The jesuit poet Gerard Hopkins produced a remarkable body of work that came to light posthumously. The Theology it reveals is that of his time : Providence, expiation, the apology of suffering, etc. However, a careful and original examination of his poetics point to other orientations that merit considerable attention.
- De la validité de l'exégèse croyante de la Bible. Deux réflexions ou deux analogies - Adrian Schenker p. 449-457
Bulletins
- Bulletin de théologie dogmatique la Providence - Emmanuel Durand p. 499-511
- Bulletin de théologie. Théologie de la création. Sciences et théologies - Jacques Arnould, M. Bellion, R. Bergeret, Jacques Courcier, Jacques Fantino, Roger Klaine, Jean-Michel Maldamé, J.-B. Régis p. 513-566
- Bulletin d'histoire des ésotérismes - Jérôme Rousse-Lacordaire p. 567-583
Recensions et notices
- Recensions et notices : Actualité de Campanella - p. 585-602